Publicité
1 novembre 2018 12:49
Une cérémonie de prière a viré au drame. La dépouille de Nooresh Motye, plus connu comme le Dr Yudish, 33 ans, a été repêchée dans le lagon de Flic-en-Flac, le mardi 22 octobre. Ce jeune médecin habitant Quinze Cantons, Vacoas, était porté disparu depuis cinq jours. Il se serait noyé en allant nager après un temps de recueillement sur la plage. L’autopsie indique qu’il a succombé à une asphyxie due à la noyade.
La famille Motye est sous le choc depuis la disparition tragique de Yudish. Son père Pritam, très affligé par cette perte, raconte qu’il s’était rendu à Flic-en-Flac en compagnie d’un ami le vendredi 19 octobre. Celui-ci l’a déposé sur place vers 15h30 afin qu’il y participe à une cérémonie d’immersion en l’honneur d’une divinité hindoue.
Plus tard, l’ami en question est allé le récupérer et n’a pu lui le retrouver. Depuis, Yudish est resté injoignable. «Li ti dir nou li pe al la pryer. Nou finn sonn li plizir fwa a partir 18 er me so portab inn aret sone net apre 22 er. Nou finn al lapolis dimans gramatin parski li pann rantre mem. Nou ti fini koumans rod li dan Flic-en-Flac, Wolmar ek Cascavelle», souligne Pritam. La police a visionné les images des différentes caméras de surveillance de la localité. Sur l’une d’elles, on peut le voir sur la plage, à proximité de la Villa Caroline, vers 17 heures.
Peu après, les dévots se sont dispersés. «Mon fils avait pris un short avec lui ce jour-là. Je pense qu’il s’est noyé en allant nager après la cérémonie de prière. J’étais à Flic-en-Flac pour des recherches mardi après-midi lorsque la police m’a appelé pour me dire que les gardes-côtes avaient repêché le corps d’un homme. J’ai procédé à l’identification peu après. J’ai su que c’était mon fils grâce à son short», précise Pritam.
Le Dr Yudish Motye était très populaire dans sa localité. Il pratique la médecine depuis 2011 et avait son cabinet chez lui. Il avait fait ses études à Volgograd, en Russie, après avoir fréquenté le collège Royal de Curepipe. Il allait bientôt reprendre ses études afin de se spécialiser, nous dit son père, mais il n’avait pas encore choisi dans quel domaine. Durant son temps libre, il adorait se rendre au bord de la mer pour faire de la natation, souligne Pritam. Hélas, c’est alors qu’il se livrait à cette passion que la mort l’a cueilli.
Publicité