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Festival du livre de Trou d’Eau Douce : un communiqué pour calmer une polémique

26 septembre 2025

Beaucoup de dénonciations. Depuis l’annonce du Festival du livre de Trou d’Eau Douce, qui se tiendra donc dans cette localité pour la quatrième fois, du 3 au 5 octobre, toujours organisé par l’écrivain Barlen Payamootoo avec son équipe et ses partenaires, beaucoup se sont indignés de la présence d’un hommage posthume à Jean-Gérard Théodore. Un nom qui est très présent sur les réseaux sociaux ces derniers temps, soit depuis la publication du dernier livre de Nathacha Appanah, La nuit au cœur, où l’auteure parle de son vécu avec quelqu’un qui a failli la tuer. Selon plusieurs, c’est à cet homme-là que le livre fait référence. Et beaucoup ont aussi fait ressortir qu’il y aura un hommage à Théodore alors qu’il n’y aura rien sur Appanah lors du festival, laissant la porte ouverte à des spéculations.

Or, l’équipe du Festival s’est finalement fendue d’un communiqué pour essayer de calmer les choses. On peut y lire notamment qu’il y a des changements dans la programmation du festival : «Lors de la préparation du festival, en janvier 2025, nous avions prévu de rendre hommage à trois auteurs disparus en 2024 M. Bertrand De Robillard, M. Ramesh Ramdoyal et M. Jean- Gérard Théodore. Nous n'avions alors pas connaissance d'allégations visant ce dernier. Nous tenons à souligner que nous n'aurions évidemment pas inclus cet hommage dans notre programme initial si nous avions eu connaissance de sa mise en cause. Nous présentons nos excuses à toutes les personnes qui ont pu être blessées par la publication de son poème (NdlR : dans le livre-programme du festival). C'est pourquoi, attentifs aux préoccupations exprimées, nous avons décidé de retirer de la programmation l'hommage posthume qui lui était initialement consacré.

La Direction du Festival condamne fermement toute forme de violence faite aux femmes et réaffirme son engagement pour un cadre culturel respectueux, sûr et inclusif. Dans cet esprit, nous réviserons notre programmation afin d'y inclure un espace de parole et de réflexion sur la lutte contre les violences faites aux femmes, ainsi que sur la littérature comme moyen de libération de la parole.

Nous tenons également à préciser que la programmation relève exclusivement de la responsabilité du comité organisateur. Les partenaires, intervenants, modérateurs et invités n'ont pas été associés à ces choix et ne sauraient en être tenus responsables.»

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