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Par Yvonne Stephen
4 janvier 2022 13:49
«Pratiquer la méditation». Michael ressent le besoin de se recentrer sur lui, sur ses émotions, sur ses besoins : «Avec tout ce qui se passe dans ma vie et dans le monde, j’ai l’impression que mon cerveau est en constante ébullition et que je passe à côté de moi-même.» À 35 ans, ce papa de deux enfants s’est senti submergé par le work from home et le school at home de ces derniers mois. Il s’est renfermé sur lui-même, s’est déconnecté de sa famille et de ce qui faisait sa joie profonde. Mais il est persuadé qu’il peut changer de trajectoire et retrouver son essence : «J’ai vu une petite vidéo sur les réseaux sociaux, qui parlait des bienfaits de la méditation. Je me suis connecté et j’ai essayé ; ça m’a tout de suite transporté. Désormais, je dois trouver le temps et l’énergie de prendre cette voie. Et je sais que ce sera le mieux pour moi.»
«M’offrir une routine de la joie». S’éveiller au monde et à sa journée a été une étape difficile pour Meenakshi, 26 ans, pendant longtemps : «Je dis que je ne suis pas du matin en riant mais c’est vrai qu’au réveil, le mal-être est tellement prenant que je ne pourrais rien faire si je ne me forçais pas.» Alors, pour 2022, sa résolution, c’est de s’extirper des pensées négatives matinales et d’essayer de se réveiller dans les meilleures conditions possibles : «En faisant des recherches, j’ai compris que je pouvais me créer une routine matinale et sensorielle. Je me réveille et j’active mes sens : la vue avec le ciel, l’odorat avec le parfum du thé, l’ouïe avec le chant des oiseaux… Puis, ma douche peut être purificatrice de ces mauvais sentiments si je la prends en pleine conscience.» Pour y arriver, elle a décidé de se réveiller 15 minutes plus tôt tous les matins. Et ça en vaut le coup : «Ça me fait du bien, ça m’aide à déboutonner les nuages qui sont dans ma tête.»
«Apprendre à faire le point avec moi-même». «Les gens disent que je suis une people pleaser. Je n’arrive jamais à dire non», confie Chantal, 62 ans. Cette jeune grand-mère s’épuise à faire plaisir à tout le monde et se retrouve, au final, prisonnière des engagements qu’elle ne peut refuser. Après une année éreintante – passer à garder les petits-enfants, principalement –, elle a décidé qu’il était temps qu’elle s’écoute un peu plus : «Je suis à bout de souffle. Et ce n’est pas comme ça que j’imaginais ma retraite ! Alors, franchement, je pense que je vais mettre des limites et apprendre à dire non.» Comment ? Pourquoi ? Chantal n’est pas trop sûre de comment elle va s’y prendre exactement mais elle a décidé de prendre rendez-vous avec elle-même une fois par semaine pour faire le point : «Je vais avoir une conversation sérieuse avec moi-même, voir si je vais bien, si je peux accepter d’autres engagements, si j’ai besoin de repos ou si j’ai envie de faire quelque chose pour me faire plaisir. Je ne vais pas dire que la priorité ce sera moi, il ne faut pas exagérer, mais je vais essayer de plus et mieux m’écouter.»
«Commencer une thérapie». Avant, quand il entendait parler de psy, ça faisait sourire Nilesh, 29 ans : «Je disais que j’aimais bien mes démons, qu’on se comprenait, qu’on avait parcouru du chemin ensemble.» Mais à la veille de ses 30 ans, il est un peu fatigué d’avoir à se battre avec ses émotions et les autres : «J’aspire à plus de sérénité, je veux vraiment être une meilleure version de moi-même. Mais j’ai du mal à contrôler cette colère qui brûle tout en moi, qui me fait dire et faire des choses qui ne ressemblent pas à celui que je suis.» Alors, le jeune homme a pris une décision difficile et secrète ; il va commencer une thérapie. Sa dernière rupture a provoqué un déclic, le rappelant à ses responsabilités d’être humain : «Je ne veux plus faire souffrir une autre personne. Et souffrir moi aussi du coup. Si ça doit passer par là, je suis prêt à faire le pas, même si ce n’est pas facile pour moi de l’accepter.»
«Retourner vers la nature». Elle a lu, elle a eu envie : «Dans un des papiers Psycho de cette rubrique, j’ai lu qu’il fallait se reconnecter à la nature mais qu’il fallait aussi demander, par exemple, la permission à un arbre avant de s’approcher de lui pour recharger ses batteries. J’ai tellement aimé ce concept que j’ai décidé d’essayer», explique Soraya, 42 ans. Depuis, elle a beaucoup lu sur le grounding, sur l’exposition au soleil, sur ce besoin énergétique d’être proche de la nature et elle est convaincue : «En 2022, je marche pieds nus, je parle aux arbres et je leur fais des câlins ! Je trouve que ce pouvoir apaisant est tellement naturel, simple, qu’il me parle. Et ça ne me coûte rien d’essayer de toute façon, non ?»
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