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Par Yasmeen Bhugaloo
11 juillet 2025 17:17
Cet adage prend tout son sens dans ce film qui raconte l’histoire d’amour entre deux malvoyants. Shanaya Kapoor, fille de Sanjay et Maheep Kapoor et nièce d’Anil Kapoor, débute ici aux côtés de Vikrant Massey.
Son héritage familial est important, et c’est l'une des raisons pour lesquelles tous les regards sont tournés vers elle cette semaine. Issue d’une dynastie célèbre – fille de Sanjay Kapoor, qui est le frère de l’acteur Anil et du réalisateur Boney Kapoor, et cousine de Sonam, Arjun, Janhvi et Khushi Kapoor –, Shanaya Kapoor débute sa carrière dans l’univers bollywoodien.
L’intrigue d’Aankhon Ki Gustakhiyan débute à Mussoorie, dans une maison d’hôtes nichée au cœur des collines. Jahaan, un jeune musicien talentueux, y séjourne pour quelques jours. Aveugle de naissance, il vit dans un monde où les sons remplacent les formes. C’est dans cet univers feutré qu’il rencontre Saba, une jeune femme douce et vive, passionnée de théâtre et de poésie. Leur premier échange se fait à l’aveugle – au sens littéral. Tous deux participent à un jeu où ils ont les yeux bandés. Très vite, Jahaan et Saba se rapprochent.
Mais cette romance naissante est vite confrontée à la réalité : Saba, bien que touchée par Jahaan, hésite à s’abandonner pleinement à cette relation. Dans la seconde moitié du film, les certitudes vacillent. Un malentendu, une séparation et l’arrivée d’un troisième personnage viennent bouleverser cet équilibre fragile.
Inspiré de la nouvelle The Eyes Have It de Ruskin Bond, Aankhon Ki Gustakhiyan, réalisé par Santosh Singh, sort des sentiers battus avec son intrigue originale. En cette saison hivernale où le froid pénètre jusqu'à l'os, ce film réchauffe nos émotions et nous entraîne dans une balade réconfortante.
Maalik : La loi de la rue
Combats de rue, règlements de comptes, rivalités sanglantes entre gangs : Maalik, en salles cette semaine, ne fait pas dans la dentelle. Ce thriller sombre marque un tournant dans la carrière de Rajkummar Rao, qui signe ici son tout premier rôle d’action. Réalisé par Siddharth Singh, le film retrace l’ascension de Zamaan, un orphelin des rues devenu le maître incontesté d’un quartier abandonné par les autorités, où la police elle-même n’ose plus s’aventurer. Craint par ses ennemis, respecté par les siens, Zamaan impose sa propre loi. Mais l’arrivée d’un nouveau commissaire, intègre et déterminé à démanteler son empire, vient tout bouleverser. Loin du glamour, Maalik adopte une esthétique brute : ruelles saturées, lumière blafarde, ambiance poisseuse. La violence, quasi présente à chaque séquence est assez brutale et directe. Heureusement, Maalik n’est pas que ça : Manushi Chillar est là pour apporter un peu de douceur dans cet univers chaotique. Huma Qureshi enflamme, elle, l’écran dans un numéro de danse percutant sur Dil Thaam Ke – un caméo qu’elle offre généreusement, sans cachet. Avec Maalik, Rajkummar Rao casse son image et s’impose dans un registre inédit. Un rôle qui pourrait bien ouvrir un nouveau chapitre dans sa carrière.
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