Publicité
21 janvier 2025 07:26
La police a finalement pu mettre la main sur Prinsley Patrick Steeve Serret (photo), plus connu sous le sobriquet de Poloco. Ce récidiviste notoire de 43 ans, habitant Cité Briqueterie, a comparu devant le tribunal de Port-Louis le jeudi 16 janvier. Il fait l’objet d’une accusation provisoire d’«assaulting police», mais il nie les faits qui lui sont reprochés. La police a objecté à sa remise en liberté sous caution et il est maintenu en cellule policière jusqu’au 23 janvier.
Poloco était recherché depuis le 28 décembre dernier pour l’agression de trois policiers à l’hôpital Jeetoo. Ces derniers avaient porté plainte contre le récidiviste notoire et son fils de 19 ans. Ils avaient raconté que ce jour-là, Poloco était descendu de sa voiture armé d’une hache et d’un sabre et les avait agressés avant de prendre la fuite à l’arrivée des renforts. L’un des policiers avait obtenu six semaines de congé de maladie après cette agression. Les deux autres avaient, eux, obtenu un jour et quatre jours de sick leaves respectivement. Un mois plus tôt, Poloco avait également été impliqué dans une rixe sanglante à Sainte-Croix.
L’homme en question est fiché à la police depuis l’âge de 15 ans. Il compte plusieurs peines d’emprisonnement pour damaging property, damaging public property, damaging property by band, viol, menaces de mort, kidnapping ou encore obstruction au travail de policiers dans l’exercice de leurs fonctions et assaulting police. Il est d’ailleurs connu comme «enn dimounn mari violan» dont le nom suffit à donner la chair de poule. La police soupçonne également ce récidiviste notoire d’être le présumé meurtrier de Denis Fine, assassiné par balle en janvier 2010.
Sa dernière arrestation remonte au 27 juin ; il avait été appréhendé à Poste-de-Flacq, après trois mois de cavale, avec une forte somme d’argent et des bijoux volés estimés à environ Rs 1 million. Il était aussi «wanted» à l’époque par les policiers de Pointe-aux-Sables pour une affaire d’agression à l’arme blanche sur son jeune frère ainsi que par les policiers d’Abercrombie pour une affaire où on lui reproche l’utilisation d’un engin explosif.
Les policiers de Petite-Rivière étaient également à sa poursuite dans une affaire de damaging property by band. En cavale, il ne s’était pas non plus présenté en cour dans une énième affaire où il était déjà en liberté conditionnelle. Le magistrat avait alors émis un mandat d’arrêt contre lui. Pourtant, alors que sa réputation de dangereux récidiviste est connue, Poloco finit toujours par retrouver la liberté conditionnelle.
Publicité