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Par Rehade Jhuboo
16 août 2025 12:58
Avant le coup d'envoi, un hommage poignant a été rendu à l'attaquant de Liverpool, Diogo Jota, et à son frère André Silva, tragiquement décédés dans un accident de voiture. L'émotion était palpable à Anfield, avec les fans formant une immense mosaïque et les joueurs des deux équipes portant des brassards noirs. Nous avons eu droit à un match à suspense, dans une ambiance qui a combiné la joie du football, la douleur du deuil et le rappel des défis que le sport doit encore surmonter.
Sur le terrain, la rencontre a d'abord semblé tourner à l'avantage des Reds. Le nouveau joueur Hugo Ekitiké a brillé pour ses débuts en Premier League. C'est lui qui a ouvert le score à la 37e minute après une bonne action. Peu après le retour des vestiaires, Cody Gakpo a doublé la mise à la 49e minute, profitant d'une passe d'Ekitiké pour porter le score à 2-0 et semblant mettre Liverpool sur la voie d'une victoire tranquille.
Cependant, Bournemouth n'a pas abdiqué. L'attaquant Antoine Semenyo a relancé le suspense à lui tout seul. Il a d'abord réduit l'écart à la 64e minute, avant de signer un but spectaculaire à la 76e minute, après une course impressionnante depuis sa propre moitié de terrain. Son doublé a ramené les Cherries à égalité (2-2), provoquant la stupéfaction à Anfield et mettant en lumière les lacunes défensives de Liverpool.
Alors que le match semblait se diriger vers un nul, Liverpool a puisé dans ses ressources. Le remplaçant Federico Chiesa, entré en jeu tardivement, est devenu le héros de la soirée en redonnant l'avantage à son équipe à la 88e minute grâce à une volée bien sentie. Enfin, Mohamed Salah a scellé la victoire dans le temps additionnel (90+4), inscrivant le quatrième but après une percée, s'assurant ainsi les trois points et célébrant ce but comme le faisait Diogo Jota. Mohamed Salah était en larmes après la rencontre devant le Kop alors que les supporters chantaient le chant de Diogo Jota.
L'Égyptien a applaudi jusqu'à la fin et a été le dernier joueur à quitter le terrain.
La rencontre a été brièvement interrompue en première mi-temps après qu'Antoine Semenyo a rapporté des insultes racistes provenant des tribunes.
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