Marche en hommage au petit Adam Attiave : Ste-Croix en émoi

Tout Ste-Croix était en émoi hier pour la marche pacifique pour ne pas oublier la tragédie qui a ôté la vie à cet enfant un an de cela…

Des enfants, des adultes, avec des pancartes, des dessins, des photos sur les banderoles où l’on pouvait lire notamment «Marchons pour Adam». Des fleurs, une musique de recueillement. Bref, beaucoup d’émotions hier, samedi 16 août, pour la marche pacifique en mémoire au petit Adam Attiave, enfant de deux ans et demi, qui un an de cela est décédé lorsqu’une rambarde de l’église de Ste-Croix est tombée sur lui alors qu’il était dans la cour de l’église.

Une marche, qui a quitté le taxi square d’Abercrombie pour se diriger vers l’église Père Laval de Ste-Croix, a été retransmise en live sur la page Facebook créée pour rendre hommage à l’enfant. Et on a vu des adultes, des enfants, souvent en pleurs, avec des proches, des membres du public, les Knight Riders – collectif de motards amis du père de l’enfant. Bref, une bonne foule venue apporter à la petite famille secouée par ce drame du soutien, du réconfort. Et dans la cour de l’église, où la marche s’est terminée, il y a eu un dépôt de gerbes sur le lieu où s’est déroulé le drame.

Le père du petit, Warren Attiave, a été celui qui mobilisait la foule avec son micro, pendant que la foule se dirigeait vers l’église. Un père qui n’a pas baissé les bras, réclamant longuement justice avec son épouse Milena, pour que les responsabilités pour cette tragédie soient établies. Sur la route menant à l’église, il disait que : «C’était un an de tristesse, un an de calvaire, mon épouse et moi, nous passons par le moment le plus dur de nos vies et ce n’est pas logique qu’on accepte sa mort comme ça. C’est la conséquence d’une grosse négligence qui a pris la vie de mon enfant et nous allons mener le combat jusqu’au bout pour que justice soit faite. Je vois beaucoup de personnes aujourd’hui. Merci de votre soutien. J’ai aussi vu des gens qui ont perdu aussi tragiquement leurs enfants. Merci d’être là, car nous ne pouvons pas tolérer ces négligences.»