«Mickey 17» : Robert «born to die»

C’est un curieux film de science-fiction qui arrive dans nos salles à partir de ce 5 mars, avec un acteur populaire qui est un peu malmené mais qui a plutôt l’air d’aimer ça.

On dit que Mickey se tue à la tâche. Ce qui est drôle, c’est que c’est littéralement le cas. Car dans Mickey 17, Robert Pattinson est un monsieur qui a envie de voir du pays et de quitter la terre. Pour cela, il s’enrôle comme expendable : un job qui consiste à faire plein de tests dans des situations mortelles – virus, créatures violentes, missions dans l’espace. Et vous mourrez de toutes les façons possibles, votre corps est reconstitué avec vos souvenirs et puis, rebelote sur le terrain !

Or, avec cette vie trépidante, où il y a quand même une lutte de classes et du mépris, la vie de Mickey va changer lorsqu’il va se retrouver face à… lui-même ! Deux Mickeys sont de sortie cette fois !

Tout un programme tragi-comique à prévoir dans cette nouvelle réalisation du Coréen Bong Joon Ho, très auréolé depuis son oscarisé Parasite. Il retrouve à nouveau un casting occidental après son autre film de science-fiction, Le Transperceneige (avec notamment Chris Evans et Tilda Swinton), dont est dérivé la série Netflix. Et encore une fois, on devrait avoir un film qui va au-delà du simple divertissement – comme il nous l’a aussi prouvé avec les excellents Okja et The Host – pour nous livrer un message social comme dans ses précédents films, tout en ne lésinant pas, pour autant, sur l’entertainment value.

Et encore une fois, Robert Pattinson nous prouve, après The Batman et autre The Dover, qu’il est bien plus que ce vampire qui brillait au soleil dans Twilight…