«J’ai fait de mon mieux pour représenter l’île», dit-elle.
C’est demain qu’elle rentre au pays après avoir participé au concours Miss Monde. Mais en attendant, elle nous raconte ses plus beaux souvenirs…
La surprise. L’émerveillement. Un sentiment de bien-être et, tout à coup, paf !, elle est foudroyée ! Des étoiles dans la tête, du mou dans les genoux, le cœur qui bat la chamade, une sensation de chaleur qui prend possession du corps… Nathalie Lesage, Miss World Mauritius, comprend très vite qu’elle a été victime d’un coup de foudre. Car, dès ses premiers pas à Bali, elle a été littéralement subjuguée et est tombée carrément sous le charme de cette île féerique d’Indonésie, située entre Java et Lombok.
C’est le temps d’un voyage que notre belle ambassadrice de beauté, en lice pour le concours Miss Monde dont la finale a eu lieu le 28 septembre, a pu vivre des expériences magiques, riches en rencontres, découvertes et anecdotes, à jamais gravées en elle.
«L’aventure a commencé le 3 septembre. J’ai quitté Maurice un lundi soir et dès le début, j’ai vécu des moments incroyables sur le trajet jusqu’à Kuala Lumpur. J’ai pu non seulement voyager en première classe mais également assister à l’atterrissage de l’avion dans le cockpit», raconte la jeune femme qui, à l’heure de l’interview, se trouvait encore en Indonésie (elle rentre au pays demain). Mais ce n’était que le début de ce qu’elle allait vivre par la suite. Car, une fois à Bali, dont le côté carte postale lui a étrangement fait penser à son «paradise Maurice», elle s’est tout de suite retrouvée dans le bain du concours Miss Monde : «J’ai été tout de suite projetée sur un petit nuage. On m’a traitée comme une vraie star, une VIP dans tous les sens du terme.»
Dès les premiers jours, Nathalie s’accroche à la mission qu’elle s’était fixée bien avant son départ : «Ma devise était de toujours mettre en avant la culture mauricienne.» Chaque jour était pour Nathalie synonyme de fête. Et le 8 septembre, c’est entourée de filles venant du monde entier que notre représentante a soufflé ses 20 bougies : «C’est vraiment une chance de fêter son anniversaire lors d’une telle compétition. J’ai eu l’occasion de célébrer mon anniversaire lors d’un BBQ et il y avait même un gâteau pour moi. C’est mon meilleur cadeau, je pense.» Les cadeaux allaient par la suite pleuvoir car les jours qui ont suivi lui ont permis de découvrir Bali dans ses moindres recoins : Le temple Besakih, The Rudana Museum, le Bali Safari Park, et d’autres lieux les uns plus surprenants que les autres : «Je me suis sentie partout comme à la maison.»
Le concours Miss World a été, pour Nathalie, un tremplin pour parler de son «île chérie», de ses valeurs, de ses traditions, de ses différentes cultures, de sa musique, du pot-pourri de Nancy Dérougère au succès d’Alain Ramanisum, Li tourné, sur lequel, elle faisait danser les autres filles. Et cette compétition lui a aussi permis de côtoyer de belles personnes : Miss Pérou, Miss Guadeloupe, Miss Moldavie, Miss Roumanie, Miss Porto Rico, bref, des jeunes femmes d’origines diverses qui lui ont transmis de bonnes ondes.
«Tous les jours, j’ai essayé d’apprendre un truc nouveau aux autres filles. Je leur ai appris quelques mots en créole : “Mo contan toi”, “ki manière”, “mari top”, “tout korek” et j’avais même organisé une séga party.» Elle a aussi eu l’occasion de côtoyer Megan Young, Miss Philippines, la grande gagnante de l’édition de cette année : «Elle était ma favorite car elle est humble et a toujours eu les pieds sur terre.»
Autant de choses qui lui font dire qu’elle rentre définitivement au pays, enrichie par ce qu’elle a vécu, des «moments magiques» que sa couronne lui a permis de vivre. Et même si elle n’a pas remporté de titre, elle a, dit-elle, fait de son mieux, mais elle est fière d’avoir pu faire de la pub pour sa «paradise island»…