Le couple pose avec ses proches, notamment avec le ministre Arvin Boolell, témoin de la mariée.
Les mariés affichent un grand bonheur.
1 200 invités, un décor de rêve, de la magie et beaucoup d’émotion. Voilà les quelques ingrédients qui ont contribué à faire du mariage de la nièce du ministre Arvin Boolell et du président de l’aile jeune du Parti travailliste pour la circonscription no 1 un succès. Instantanés d’un moment magique inspiré des Big Fat Indian Weddings.
Deux cœurs, des sentiments, de la poésie et une belle journée baignée de soleil. Ajoutez à cela un coup de foudre, beaucoup de points communs et vous obtenez une belle histoire d’amour. Celle de deux jeunes, Anicksha Boolell et Kevin Boodhoo, dont le destin avait prévu la rencontre bien avant qu’ils ne se connaissent.
En effet, tous deux sont issus de deux familles rouges pur-sang. Elle, étant la nièce d’Arvin Boolell, le ministre des Affaires étrangères et lui, l’actuel président de l’aile jeune du PTr pour la circonscription no 1, ayant depuis toujours baigné dans la politique, à tel point qu’il est devenu en 2005 le plus jeune conseiller élu du PTr pour la ville de Port-Louis. C’est toutefois une autre passion commune, les chevaux, qui devait réunir, en 2004, les deux jeunes gens, alors célibataires.
La scène se déroule au Champ-de-Mars. C’est plus précisément lors de la Maiden Cup que les deux se croisent pour la première fois. Kevin rentre alors de Paris, alors qu’Anicksha revient, elle, de Londres. Un regard, une prise de contact… Et le courant passe tout de suite entre les amoureux des chevaux.
Quelques textos, conversations et autres rendez-vous plus tard, ils se découvrent très vite d’autres liens, notamment la communication. Kevin gère sa propre boîte de com et de pub alors que sa toute belle est dans les relations publiques pour le compte du groupe Sun. Il n’en fallait pas plus, entre autres traits de leurs caractères qui ont précipité les choses, pour qu’ils décident d’écouter leur cœur.
Et quatre ans plus tard, soit le 8 août 2008 (08.08.08)-, jour de l’ouverture des Jeux Olympiques de Beijing mais aussi parce que le 8 est leur chiffre porte-bonheur, les amoureux décident d’officialiser leur relation par des fiançailles dignes de ce nom au Gymkhana Club. Mais ce n’était qu’un avant-goût car il y a quelques semaines, c’est lors des noces féeriques que le couple a choisi de se dire «oui pour la vie.»
Sur un petit nuage
Pour leur grand jour, tout devait ainsi être parfait car pendant quatre ans, après leurs fiançailles, ils ont minutieusement préparé la cérémonie qui, pour eux, devait être féerique.
Pari réussi ! Car c’est devant un parterre de 1 200 invités, dans un décor de rêve, au Triveni Club, que les amoureux ont célébré leurs noces. Et depuis, ils ne descendent pas de leur petit nuage… de bonheur.
La mariée, avec les mains embellies de fines arabesques peintes au henné, a ainsi fait sensation avec une arrivée très remarquée à bord d’une Porsche Cayenne en compagnie de son oncle et également son témoin, Arvin Boolell.
Rayonnante dans un magnifique ensemble rouge-cerise, serti de pierres Swarovski et de broderie en fil doré, et sous un voile délicatement brodé et porté par son frère et ses cousins, elle a ensuite fait son entrée dans une très vaste marquise blanche dressée pour l’occasion, au son des batteurs de dhol, pour rejoindre son prince, élégamment vêtu dans une tenue en soie et autres matières nobles, conçue et montée en Inde par un designer indien (un vêtement calqué et inspiré des tenues royales portées au Rajasthan), qui ne l’a pas quittée des yeux durant toute la nuit… Cette nuit magique où musiques – ghazal et autres chansons (des artistes avaient fait le déplacement de l’Inde et de France), buffet garni, rire et bonne humeur ont mis en lumière leur amour… conte de fées !