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Une quinquagénaire retrouvée morte étranglée

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La victime était employée dans une usine, à Pailles.

Dans la soirée de jeudi, le cadavre de Radhika Ramboojoo a été retrouvé à son domicile, à Camp-Levieux. C’était une femme sans histoire, toujours souriante et qui ne manquait jamais de saluer ses voisins. Mais elle s’en est allée de façon tragique.

C’est jeudi, vers 22 heures, que le frère et le gendre de la victime ont fait la découverte macabre. Le corps sans vie de Radhika Ramboojoo, 56 ans, gisait dans un sofa, dans son appartement de la NHDC, à Camp-Levieux, avec un fil électrique autour du cou. Elle avait le nez et la bouche en sang.

L’autopsie pratiquée par le médecin légiste, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, a confirmé la mort par strangulation. Il n’y a, toutefois, aucune trace de blessures sur le corps de la victime et aucun signe d’effraction dans la maison. Une bouteille de boisson alcoolisée retrouvée sur place laisse les proches confus. Car la quinquagénaire, qui vivait seule,
ne buvait pas.

Radhika Ramboojoo travaillait dans une usine, à Pailles. Au dire des voisins, elle verrouillait toujours la porte de sa maison. Son fils unique, qui réside en Irlande, l’appelait presque tous les jours pour avoir de ses nouvelles. C’est d’ailleurs lui qui a alerté les proches car il n’arrivait pas à joindre sa mère au téléphone. «Son fils a appelé sur son portable mais le mobile était éteint. Il a même essayé de la joindre sur son téléphone fixe, mais en vain», raconte la voisine d’en face. «Il a donc appelé chez moi pour savoir où se trouvait sa mère. Je lui ai dit qu’elle était peut-être partie faire des courses et qu’elle serait bientôt là», ajoute cette dernière. Son fils devait revenir à Maurice l’an prochain pour se marier.

N’ayant toujours pas de nouvelles de Radhika Ramboojoo après avoir essayé d’entrer en contact avec elle à maintes reprises, des proches sont allés à son appartement pour la voir. «On a frappé plusieurs fois mais personne n’a répondu», explique Rajdave, son gendre. La porte était verrouillée. C’est avec un double des clés que le frère de la victime et lui ont pu entrer dans l’appartement. C’est là qu’ils ont fait la triste découverte.

Ceux qui l’ont côtoyée décrivent Radhika Ramboojoo comme étant une femme sans histoire, qui ne parlait pas vraiment. Elles n’oubliait jamais de dire un petit bonjour avec le sourire. «Je la voyais tous les jours à six heures du matin, lorsqu’elle se rendait à son boulot. Mais jeudi, je ne l’ai pas vue», confie une habitante de la NHDC.

Une de ses voisines, qui a appris la nouvelle à travers la radio, n’arrive toujours pas à croire que la quinquagénaire est morte. Même si les deux femmes ne se parlaient que très rarement, elles se retrouvaient souvent sur le même banc à se détendre. «On avait l’habitude de s’asseoir sur un banc pour prendre l’air durant l’été, tout en bavardant. Mais on n’était pas plus proche que ça.»

La police, qui privilégie la thèse du foul play, a ouvert une enquête, menée par l’ASP Daniel Monvoisin et la Central Investigation Division. À l’heure actuelle, les enquêteurs n’ont procédé à aucune arrestation.
CA

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