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Humoriste colorée

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Le carnaval dans les rues de la capitale mercredi dernier : un déluge de sons et de couleurs.

La marraine de la quatrième édition du Festival du Rire est du genre souriant, comique, mais aussi très humain. En voici la preuve…

C’est sa quatrième visite dans notre île. Mais c’est la première fois qu’elle sera sur scène chez nous. L’humoriste nous présentera son dernier spectacle, Anne Rougemanoff, le vendredi 16 août, au J&J Auditorium, à Phoenix. Une semaine avant le spectacle, en plein lancement de la quatrième édition du Festival du Rire (dont elle est la marraine), Anne Roumanoff nous en dit plus sur sa vie et son art, tout en couleur.

«La scène, ce n’est pas vraiment une thérapie pour moi. Je ne mets pas en avant des valeurs narcissiques, mais je m’inspire de ma vie. C’est vrai aussi que le one woman show par définition, est quelque chose de très personnel», confie l’humoriste française, plebiscitée humoriste préférée des français en 2010.

Et quelle est la formule pour rester 25 ans dans le métier ? «Il faut sans cesse se renouveler. Je vois qu’il y a maintenant une vraie explosion dans le métier, avec beaucoup d’humoristes jeunes. Donc, nous, les anciens, nous devons nous renouveler.»

Sa couleur fétiche est le rouge. Et elle voit rouge également quand on lui pose des questions sur la place de la femme dans le monde de l’humour : «La question que je ne supporte pas : est-ce qu’il y a un humour féminin ? Je ne sais pas pour l’île Maurice, mais on doit se battre quand on est une femme en France. La société française est toujours machiste dans les sphères dirigeantes. Être humoriste, c’est aussi être une femme de pouvoir. Donc on est souvent attaquée, c’est plus difficile de s’élever», lance la comique qui connaît bien le monde de l’audiovisuel : elle a été animatrice sur Europe 1 en 2009, co-créatrice de l’émission Rien à Cirer, entre autres.

Après le rouge, le jaune. Oui, Anne Roumanoff rit jaune, surtout quand son entourage n’arrive pas à la prendre au sérieux dans la vie de tous les jours : «Des fois, je veux être sexy avec mon mari et, lui, il est en train de mourir de rire (…) Une fois, j’ai même pleuré et les enfants n’arrêtaient pas de rire.»

On terminera avec le rose, car la vie est belle aussi, surtout quand on a une passion. «Je n’ai pas vraiment d’autres loisirs. Le monde du spectacle, c’est toute ma vie», souligne l’artiste, qui commencera bientôt une grosse tournée et qui projette d’écrire le scénario d’un film.

En attendant, elle vous donne rendez-vous le 16 août pour un moment de fou rire ! Billets en vente dans le Rézo Ôtayô (Tel : 466-9999), aux prix suivants :    Carré Or : Rs 2 500 - Première : Rs 1 800 - Seconde : Rs 1 200 Troisième : Rs 800 - Latérale : Rs 400

Festin plus modeste

On commence à avoir un peu l’habitude. En fait, la quatrième édition du Festival du Rire s’inscrit dans la continuité, avec un programme auquel on est maintenant bien habitué : un grand carnaval, un avant-goût lors de la soirée de gala, suivis de nombreux shows. Toutefois, il faut souligner que la file, lors du carnaval, était moins longue que celle de l’année dernière (même si l’on saluera la limousine et surtout l’énergie des artistes) et que l’avant-goût proposé n’a pas affiché de grosses nouveautés (toujours les contes, toujours des chansons parodiées, etc…), ce qui devrait toutefois ravir les fans endurcis du Festival et de nos humoristes. On notera aussi que Miselaine Duval a voulu donner la chance aux jeunes (un petit de 8 ans, entre autres), même s’il y a du chemin à faire pour que ceux-ci imposent leur empreinte comique. D’ici là, contentons-nous des habitués.

Le programme pour le reste du festival est comme suit :

Le dimanche 11 août : les 3 Moustikers, à 14 heures, au au KaféT@Komiko.

Le dimanche 11 août : pot-pourri humoristique par les Komiko et la troupe seychelloise, à 20 heures, toujours au KaféT@.

Le mardi 13 août : Fami pa Kontan 1, à 20 heures, au KaféT@Komiko.

Le mercredi 14 août : Komiko et la troupe rodriguaise, à 20 heures, au KaféT@Komiko.

Le jeudi 15 août : la pièce Cendrillon par les Komiko, à 20 heures, au KaféT@Komiko.

Le vendredi 16 août : le spectacle Anne Rougemanoff, à 20 heures, au J&J Auditorium.

Le samedi 17 août : pot pourri du Rire avec les Komikos, Lindsay et San, à 14 heures, au KaféT@Komiko .

Le samedi 17 août : Malik se la raconte par Malik Bentala, à 20 heures, au KaféT@Komiko.

Le dimanche 18 août : Le Correspondant par les Komikos, à 14 heures, au KaféT@Komiko.

Le dimanche 18 août : cérémonie de clôture, avec notamment la remise du Komiko Award au gagnant d’un concours de recherche de talents, à 20 heures, au KaféT@Komiko.

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