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Le combat perdu de Devandranath

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La victime pilotait une motocyclette lorsque l’irréparable s’est produit.

Il a poussé son dernier souffle aux petites heures du matin, le dimanche 21 juillet, quatre mois après un grave accident de la route.

Il s’est battu pendant plusieurs semaines contre la mort. Mais c’est finalement cette dernière qui a eu le dessus. Devandranath Caleechurn, plus connu sous le sobriquet de Long Hari à cause de sa grande taille et âgé de 49 ans, a rendu l’âme le dimanche 21 juillet vers 2h30 du matin. Selon le rapport d’autopsie, cet employé et habitant de la propriété sucrière de Beau-Champ a succombé à une «brain necrosis». Le défunt avait subi de graves blessures à la tête suite à un accident de la route, le 24 mars, et depuis, il était en soins à l’hôpital de Pamplemousses.

Le jour du drame, Devendranath revenait de Petit Sable, où il avait été voir sa belle-mère malade, lorsque la moto sur laquelle il se trouvait a dérapé et a fini sa course contre un arbre. Grièvement blessé, l’homme est resté dans le coma pendant un mois, puis son état de santé s’est quelque peu amélioré. Ce qui avait donné un peu d’espoir à ses proches, comme en témoigne son épouse Renuka, en pleurs : «Il avait ouvert les yeux et n’était plus sous respiration artificielle. Le personnel soignant l’a alors transféré dans une autre salle. Il ne parlait pas, mais nous faisait des signes avec la tête. Il lui arrivait même de rire lorsqu’on faisait des blagues. Toutefois, son état de santé s’est détérioré quelques jours après. Un des médecins m’a alors dit que mon époux avait une infection à l’estomac et de l’air dans son cerveau. Cela m’avait intrigueé, car c’est la première fois de ma vie que j’entendais dire que quelqu’un avait de l’air dan la tet. Il était également très fiévreux. Il est retourné en soins intensifs, car sa santé devenait de plus en plus précaire.»

Selon Renuka, le personnel médical n’a pu opérer Devendranath à ce moment-là, car «il était trop faible» : «On lui avait fait passer un scan une semaine avant son décès. Le personnel médical m’a dit qu’il allait un peu mieux, car l’air au niveau du cerveau avait diminué. Le mercredi précédent sa mort, un médecin nous a dit qu’il était sur la voie de la guérison. On ne comprend pas comment il est mort le dimanche suivant.»

Devandranath Caleechurn, qui travaillait comme opérateur, laisse derrière lui une veuve et trois enfants : un fils de 18 ans et deux filles de 15 et 5 ans. «Mon mari adorait ses enfants», souligne Renuka qui se retrouve avec une montagne de dettes alors qu’elle est femme au foyer : «Mon époux avait pris un emprunt pour construire notre maison qui n’est toujours pas complétée. De plus, mes trois enfants sont toujours scolarisés. Nous avons également d’autres engagements financiers. Je ne sais pas comment faire…»

Renuka et les siens envisagent d’écrire au ministère de la Santé pour avoir une explication sur cette histoire d’air au cerveau. Une source médicale nous a fait cependant comprendre que la nécrose est une forme de dégât cellulaire qui mène à la mort prématurée et non programmée des cellules dans le tissu vivant. Elle est bien souvent provoquée par des facteurs hors du tissu, tels que l’infection, des toxines ou une blessure, et mène à la digestion non réglementée des composants cellulaires.

Trois autres victimes sur nos routes

La série noire a débuté le samedi 20 juillet avec la fin tragique d’un habitant de Vacoas. Cet homme de 52 ans traversait la rue Vandermeersch, à Beau-Bassin, vers 18h45, lorsqu’il a été renversé par un véhicule conduit par un habitant de Grande-Rivière. Le chauffeur, âgé de 42 ans, a subi un alcotest qui s’est révélé négatif. Il répond d’une accusation provisoire d’homicide involontaire.

Un habitant de Bambous a également connu une triste fin durant la semaine écoulée. Ce jeune homme de 23 ans a rendu l’âme à l’hôpital de Candos, le mardi 23 juillet, deux jours après avoir été retrouvé blessé à côté de sa moto, dans une rue de sa localité.

Mercredi, c’est une octogénaire habitant Bois d’Oiseaux qui est morte suite à un accident de la route. Elle s’apprêtait à monter dans un autobus lorsque le chauffeur aurait démarré le véhicule. La dame de 81 ans est alors tombée et a été écrasée par les roues arrière du bus. Le chauffeur fait l’objet d’une charge provisoire d’homicide involontaire.

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