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Quatre personnes témoignent

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Poornima Ramphul

Quatre personnes allèguent avoir été témoins d’un ‘miracle’ dimanche dernier à Surinam. Ces personnes, des habitants de Camp Levieux et de Vacoas allèguent qu’elles égrenaient leurs chapelets quand soudainement, elles ont ressenti une chaleur ardente les envahir avant de humer un parfum de roses fraîches.

Au départ, ces personnes que nous nommerons Jacques, Sabrina, Marie-Ange et Gilbert (ces derniers veulent préserver leur anonymat) sont parties à Surinam pour satisfaire leur curiosité concernant les ‘miracles’ chez Poornima Ramphul (Voir 5-Plus dimanche des deux dernières semaines). “Nous voulions voir de près la statuette de la Vierge Noire qui ‘pleure’ et le crucifix qui ‘saigne’. Nous avons archi entendu parler de ces phénomènes dans la presse. Nous avons organisé une sortie dans le Sud en conséquence”, déclare Jacques. Dix personnes étaient du voyage : “J’ai pris ma voisine et j’ai récupéré quelques-uns de mes proches à Vacoas”. C’est vers 18h30 que les visiteurs sont arrivés chez les Ramphul : “Il n’y avait presque personne près de la grotte”. Marie-Ange nous raconte qu’en s’approchant de la statuette de la Vierge, elle a effectivement remarqué qu’il y avait des gouttelettes qui dégoulinaient de la sculpture.
Après quelques minutes, le groupe de personnes, accompagné de Poornima Ramphul, a commencé à réciter le rosaire. “C’est en plein milieu de notre prière que j’ai commencé à sentir une chaleur ardente m’envahir. Quelques secondes plus tard, un parfum de roses fraîches embaumait la grotte toute entière. C’était comme si nous étions entrés dans une chambre remplie de roses fraîchement cueillies”, nous avoue Jacques. Malgré cela, nos témoins n’ont pas arrêté de prier. Ils racontent que de temps à autre, le parfum s’estompait pour se répandre de plus bel ensuite. Pour nos quatre interlocuteurs, “c’est la première fois que nous sommes témoins d’un phénomène de la sorte; je suis sûr qu’il y avait une présence divine en ces lieux”, souligne Gilbert. Toujours selon leurs dires, ils ont cherché en vain la provenance de ce parfum, “mais nous n’avons pu la trouver”. Interrogée, Poornima Ramphul confirme qu’elle aussi a senti ce parfum :“C’est vrai que j’ai senti ce parfum de roses. Dans un premier temps, j’ai cru que c’était quelqu’un qui le portait mais, après vérification, j’ai conclu que c’était un autre ‘miracle’”.
Toutefois, ils affirment être réticents à l’idée de confier cela au père Friquin qui enquête actuellement sur le phénomène de ‘miracles’ de Surinam. “Si cela avait été un miracle, nous aurions tout de suite accepté de témoigner, mais comme le parfum que nous avons senti est en fait difficile à prouver, nous préférons nous taire”, dit Sabrina.
Pour sa part, Poornima Ramphul affirme qu’elle a toujours des stigmates (voir l’édition de 5-Plus dimanche du 14 mars 2004). “Les mardis et les vendredis, mes plaies aux mains, aux pieds et la blessure en forme de croix sur mon front se mettent à ‘saigner’”, declare-t-elle. Le ‘miracle’ causé par ce parfum de roses survient après ceux de l’huile qui suinte de la pietà (une statuette de Marie tenant dans ses bras Jésus après sa descente de la croix), de la statuette de la Vierge Noire qui ‘pleure’, du crucifix qui ‘saigne’ et des stigmates de Poornima Ramphul. Une enquête est actuellement en cours, elle est menée par trois prêtres désignés par l’Évêché.

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