Valérie Kallee et Sadna Teeluckdharry
Le ‘Mauritius Trade Union Congress’ (MTUC) a, dans une lettre envoyée à ‘L’independent Broadcasting Authority’ (IBA), fait une énergique sortie contre la MBC.
La centrale syndicale, avec à sa tête Radakrishna Sadien, estime que la MBC a failli à sa tâche d’informer la population en occultant, selon elle, la manifestation organisée devant la MBC le samedi 6 mars dernier en faveur de Valérie Kallee et Sadna Teeluckdharry. “Cet événement n’a reçu qu’une couverture de 5 secondes dans le journal en français de 19h30 et aucune couverture dans le Samachar, ainsi que dans le journal en créole”, peut-on lire dans la lettre. Dans celle-ci toujours, le MTUC a aussi demandé, en substance, à l’IBA d’intervenir pour que la justice triomphe.
Contacté, Harold Essoo, ‘Head of News’ à la MBC TV, nous a simplement déclaré n’avoir aucun commentaire à faire à ce sujet.
Rapelons que la manifestation dont il est question fut organisée devant les locaux de la MBC pour soutenir la journaliste Valérie Kallee ainsi que l’animatrice Sadna Teeluckdharry. La première accuse Jacques Maunick de harcèlement sexuel et la seconde juge sa mise à la porte de la MBC injuste.
De plus, une lettre nous a été envoyée, provenant de prétendus membres du personnel de la MBC. Les auteurs de cette lettre déplorent l’atmosphère “loin d’être plaisante” qui régnerait au sein de la MBC. La lettre lance aussi un appel au gouvernement pour que ce dernier décide de nommer une commission d’enquête pour mettre en pratique les recommendations du juge Glover sur la MBC Act.
Graffitis injurieux sur les murs de la MBC
Dans une déposition consignée à la police la semaine dernière, la journaliste Sarah Persand, 24 ans, ‘News Editor’ à la ‘Mauritius Broadcasting Corporation’ (MBC), a fait état des graffitis jugés injurieux à son égard, à celui de Vishwanee Delmege et de Jacques Maunick, griffonnés sur les murs de la MBC. C’est en se rendant au boulot le jour de la Fête nationale qu’elle a remarqué ces graffitis sur les murs de la MBC longeant l’avenue Boulevard, Curepipe. Dans sa déposition, la journaliste affirme qu’elle soupçonne que ces graffitis injurieux ont une connexion avec l’affaire de harcèlement sexuel contre Jacques Maunick, le directeur de la radio nationale qui est actuellement suspendu de ses fonctions. En attendant les conclusions de l’enquête, la police a recouvert de peinture les graffitis.