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Un touriste français se fait cambrioler

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Roland Ducoux

Tandis qu’il faisait une randonnée dans le Nord du pays, Roland Ducoux, un touriste français paraplégique, qui loge actuellement dans un appartement à Flic-en-Flac, a été victime de vol. Après avoir enfoncé sa porte, les voleurs ont emporté deux appareils de photo, une caméra, son billet d’avion, des médicaments essentiels à sa santé. Aucune arrestation n’avait été effectuée à jeudi dernier.

L’île Maurice, dite île paradisiaque, cache bien ses imperfections sous ses attraits charmeurs. Roland Ducoux, 25 ans, en a malheureusement fait l’expérience. Celui-ci loue un bungalow situé non loin de la route Royale de Flic-en-Flac. Selon ses dires, il est aux alentours de 19h30 quand il quitte son appartement le samedi 13 mars dernier pour se rendre dans le Nord de l’île pour prendre un pot : “J’étais parti avec un ami mauricien pour prendre un pot dans le Nord. J’avais laissé la lumière du salon allumée. Il y avait un groupe de personnes logeant dans un appartement plus loin que le mien qui faisaient des grillades”.
À son retour vers 23h00, il constate que la porte donnant sur la piscine du complexe (il y a environ une dizaine d’appartements dans le complexe) est grande ouverte : “J’avais laissé un sac de voyage pesant environ 20 kilos dans le salon. En y entrant, j’ai constaté qu’il n’y était plus. Comme les verrous de la porte sont peu résistants, le ou les voleurs n’ont eu pas grand-peine à la forcer”.  Le sac de voyage, qui a été volé, contenait, selon son propriétaire, le billet de retour, deux appareils de photo, une caméra, des livres, un disque laser dernier cri. La valeur des objets emportés par les malfrats est estimée à environ 1000 euros (environ Rs 30 000): “Mais le plus dramatique, c’est qu’on a emporté mes médicaments”. Étant paraplégique, il doit en prendre tous les jours. Grâce à l’aide de la police, il a pu en trouver finalement dans une clinique: “Cela m’a dépanné pendant une journée. Heureusement que je suis assuré; j’ai dû me faire expédier ces médicaments par courrier”.
Toutefois, Roland Ducoux se demande comment dans un complexe résidentiel avec deux gardiens de la compagnie ‘Special Security’ (voir hors-texte) à chacune des deux entrées, un cambriolage de la sorte a pu être perpétré : “Je n’ai aucun soupçon quant à l’identité du ou des malfaiteurs, mais on a dû surveiller mes déplacements. Une voisine m’a appris qu’environ moins d’une heure après mon départ, elle avait remarqué que ma porte était grande ouverte; elle n’avait remarqué personne de suspect aux alentours cette nuit-là”.
Arrivée à Maurice le 25 février dernier, Roland Ducoux quitte Maurice demain : “C’est mon deuxième voyage à Maurice. La première fois, j’étais venu en vacances avec ma famille. Cette fois-ci, j’ai voulu passer des vacances seul”. Et de poursuivre : “Je peux vous assurer que si j’étais en face de ce(s) voleur(s), il(s) aurait(ent) eu affaire à moi. Je ne l’(les) aurais pas laissé(s) s’en tirer à bon compte”. Jean-Jacques Emeriau, officier supérieur de l’armée de terre à la retraite, qui loue l’appartement à côté de celui de Roland Ducoux, nous dit que cela fait neuf ans qu’il vient régulièrement en vacances à Maurice et que toutes les fois, il a été victime de vol : “C’est dingue, il faut plus de sécurité pour les touristes”. Nous avons essayé d’avoir une déclaration du propriétaire de l’appartement mais ce dernier se trouve actuellement à l’étranger. Nous avons essayé d’avoir une déclaration de son agent mais sans succès.
À l’heure où nous mettions sous presse jeudi dernier, la police était toujours à la recherche du ou des cambrioleurs.






Dharamsing Hossanee, directeur de ‘Special Security’ :

“Nous ne sommes pas au courant de ce vol”

Interrogé, le directeur de la compagnie de service de gardiennage, “Special Security’ affirme n’avoir pas encore été informé du vol survenu chez Roland Ducoux le 13 mars dernier : “Malheureusement, je ne suis pas au courant de cette affaire. La direction du complexe ne nous en a pas informés. Si cela avait été le cas, nous aurions déjà démarré une enquête paralèlle à celle de la police”. Il déclare que cela fait deux ans qu’il assure la sécurité dans ce complexe.

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