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En quête de l’or bleu…

L’eau potable. Liquide précieux sans lequel un être humain ne peut vivre. Tellement précieux d’ailleurs qu’on l’appelle l’or bleu. Bon, c’est bien beau tout ça, sauf que cet aliment tellement essentiel à la survie de l’humanité et de la planète tout entière se fait plutôt rare dans nos robinets actuellement. Eh oui ! Les coupures sont drastiques depuis quelque temps. Y’a qu’à ouvrir le robinet (sans utiliser le réservoir et sans brancher la fameuse pompe, surtout) à toute heure de la journée pour s’en rendre compte. Vous aurez plus de chance de voir couler un mince filet d’eau au milieu de la nuit, vers 3 heures du matin, par exemple, qu’en milieu de matinée ou d’après-midi.

Tant que le réservoir domestique se remplit, ça va. Mais si on n’a pas de tank, on fait comment ? On se lève au milieu de la nuit pour remplir touk et autres récipients, prendre sa douche, faire sa vaisselle, sa lessive et accomplir d’autres tâches où l’eau s’avère nécessaire ? On n’a pas trop le choix, semble-t-il… Et si on a un réservoir (ou plusieurs) chez soi, mais que l’eau ne coule absolument pas pendant trois jours ou une semaine, comme ça arrive régulièrement dans certains endroits, on fait quoi ? On va à la rivière ?

Bref, trouver de l’or bleu en ce moment dans son robinet relève parfois du challenge. Et chacun doit trouver des astuces pour en gaspiller le moins possible : récupérer l’eau de pluie (les rares fois où celle-ci se décide à tomber) et les eaux usées qui peuvent servir au nettoyage, à l’arrosage des plantes, au lavage de la voiture ; fermer le robinet pendant qu’on savonne sa vaisselle ou quand on se savonne sous la douche ; arrêter de laver sa cour ou sa voiture ou, mieux encore, la rue devant chez soi à grande eau. Il y a tant de petites choses qu’on peut faire pour épargner les réservoirs et autres nappes phréatiques qui s’assèchent à la vitesse grand V, période de sécheresse oblige.

De toute façon, on a l’habitude maintenant, si tant est qu’on puisse s’habituer à ce genre de chose. Disons que c’est devenu chose courante : à chaque période estivale, quand les pluies se font rares, les autorités reviennent de l’avant avec leurs fameuses coupures drastiques. Il semble que c’est la seule solution qu’elles aient trouvée. L’année dernière, la situation était complètement dans le rouge avec le principal réservoir de l’île, Mare-aux-Vacoas, à sec. Entre-temps, il a beaucoup plu et le lac se porte mieux. Sauf que son eau ne durera pas éternellement si les grosses pluies nous boudent encore cette année. Actuellement, ce sont surtout les nappes phréatiques qui souffrent et les gens qu’elles approvisionnent en eau. Donc, on reprend les mêmes et on recommence.

Mais qu’ont donc fait les autorités durant toute une année pour empêcher qu’on en arrive là ? Quelle réflexion y a-t-il eu autour de ce problème majeur qui touche toute la population ? Quelles décisions ont été prises pour éviter une nouvelle crise de l’eau ou du moins pour en limiter les retombées ? Quels travaux ont été entrepris pour rénover et améliorer le système de distribution ? On a l’impression que rien n’a été fait car autrement on en aurait entendu parler et on aurait sans doute commencé à en ressentir les effets. N’est-ce pas ? Il ne nous reste plus qu’à prendre notre mal en patience et à trouver, nous citoyens, les moyens de préserver au maximum notre or bleu. Il y va de notre survie…

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