Pazaniandi Sojaguen
Pazaniandi Sojaguen, 64 ans, un habitant de l’Avenue Telfair à Quatre-Bornes, allègue qu’il a été victime de négligence médicale à l’hôpital Victoria de Candos après avoir fait une chute à son domicile.
Il allègue que le 3 janvier dernier, le personnel hospitalier de cet établissement lui avait plâtré le bras droit sans lui faire de radio et que le plâtre avait été mal fait. Pazaniandi Sojaguen souffrait d’une blessure au bras et à la jambe après être tombé du toit de sa maison.
Il explique que les ordres d’un médecin n’avaient pas été respectés. Selon ses dires, le 5 janvier, le médecin en question avait ordonné qu’on lui enlevât le premier plâtre pour lui en faire un autre. Selon ses dires toujours, à trois reprises on lui a plâtré le bras droit mais le même problème a surgi, c’est-à-dire que le plâtre avait été mal fait.
Aujourd’hui, il explique qu’il suit un traitement pour retrouver l’usage de ses doigts. Pazaniandi Sojaguen se demande pourquoi on n’a pas fait une radiographie de son bras droit avant de le plâtrer pour la première fois. À cette question, le ministère de la Santé soutient que “ce n’était pas nécessaire de faire une radiographie étant donné qu’il n’y avait pas de fracture”.
Le sexagénaire se demande aussi pourquoi on lui a plâtré le bras à trois reprises. À ce sujet, le ministère de la Santé déclare qu’”il faut parfois changer le plâtre à plusieurs reprises durant le traitement de telles blessures”. Et de poursuivre : “Dans des nombreux cas, retrouver l’usage des membres est toujours difficile après l’immobilisation”.