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Ludovic Ettia, succombe à ses blessures

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Cindy Stanley et Bruno Augustin

Après son transfert, dimanche dernier de l’hôpital SSR de Pamplemousses à l’hôpital Jeetoo, Ludovic Ettia, l’un des rescapés de l’accident de Grand-Baie qui avait coûté la vie au boxeur Bruno Augustin et à sa soeur, Cindy Stanley, la semaine d’avant, est décédé lundi dernier.

L’accident de Grand-Baie avait aussi fait deux autres blessés : Jean-Marc Stanley, 26 ans, l’époux de Cindy Stanley qui était décédée sur le coup et Kersley Sainte-Marie, 37 ans, le chauffeur de la voiture accidentée, une Honda Civic blanche. Ils étaient blessés respectivement au bras droit et à l’épaule droite. Kersley Sainte-Marie est provisoirement accusé d’homicide involontaire. Il a participé à une reconstitution de l’accident le mardi 3 février dernier. Allan Ettia, le frère cadet de Ludovic Ettia, fut  le seul à s’en sortir sans une seule égratignure de cet accident de la route. Ludovic Ettia, 27 ans, peintre en bâtiment habitant Quinze Cantons à Vacoas était marié à Natacha, 26 ans, femme au foyer. Le défunt laisse derrière lui deux enfants en bas âge : Anaïs, âgée de trois ans et, Loïc, âgé d’un an et demi. Selon ses proches, son état de santé s’était quelque peu amélioré le mardi 3 février dernier alors qu’il était à l’unité des soins intensifs de l’hôpital SSR à Pamplemousses.


Ce jour-là, le personnel hospitalier avait décidé de lui enlever les appareils qui le maintenaient sous respiration artificielle. “Il avait pu parler à sa mère Ginette et avait pu se nourrir”, nous raconte l’un de ses proches. Le lendemain, il avait été transféré de l’unité des soins intensifs à la salle D 5 où il était toujours en observation. “Rien ne laissait présager qu’il allait mourir quelques jours après car il parlait aux proches qui venaient lui rendre visite et se nourrissait de soupe”, ajoute notre interlocuteur. Mais aux alentours de 20h10 dimanche dernier, l’état de santé de Ludovic Ettia se détériora. “Il éprouvait des difficultés à respirer et a dû être transporté d’urgence dans une ambulance du SAMU à l’unité des soins intensifs de l’hôpital Jeetoo à Port-Louis car il n’y avait pas de place disponible dans celle de l’hôpital SSR de Pamplemousses”, explique Allan Ettia, le frère cadet du défunt. Et de poursuivre : “Le personnel médical nous avait dit que Ludovic était entre la vie et la mort”.


Il ajoute que c’est aux alentours de 11h45 lundi dernier qu’un membre du personnel de l’hôpital Jeetoo lui a téléphoné pour lui annoncer la tragique nouvelle : “J’étais à la maison quand on a téléphoné. Ma mère et une de mes cousines étaient dans les couloirs de l’unité des soins intensifs lorsqu’elles ont appris la mauvaise nouvelle alors que mon père, Benette, était resté dans la cour de l’hôpital car les vigiles lui avaient interdit l’accès à l’unité des soins intensifs”. Les funérailles de Ludovic Ettia ont eu lieu mardi dernier en l’église de La Visitation à Vacoas. Les sympathies à la famille endeuillée ne manquaient pas. Des proches résidant en Europe ont tenu à être présents pour les funérailles car Ludovic, selon son frère cadet, avait beaucoup d’amis en sus d’être un bon vivant et très populaire.

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