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Trois personnes ont failli mourir noyées

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Deux personnes ont failli mourir noyées dimanche dernier à Le Goulet

Sana Raphaël, 13 ans, Fadil Goolampeer, 17 ans et Marcel Montagne Longue, 48 ans, ont failli perdre la vie dans le courant de la journée de dimanche dernier alors qu’ils nageaient. Les deux premiers rescapés ont été hospitalisés et le cas du jeune Fadil a nécessité son admission, pendant un jour, à l’unité des soins intensifs avant qu’il ne fût transféré dans une autre salle.

Le temps ensoleillé de dimanche dernier était trompeur car la mer, dans certaines parties du littoral, était houleuse au-delà des récifs, occasionnant des raz-de-marée au nord, à l’ouest et au sud-ouest. Des vagues hautes de trois mètres ont été enregistrées la semaine dernière en raison de la présence de la tempête Elita dans l’océan Indien. Mais ces vagues déferlantes n’ont pas découragé pour autant les baigneurs à s’aventurer dans l’eau. C’était le cas de Sana Raphaël, Fadil Goolampeer et Marcel Montagne Longue qui ont failli se noyer alors qu’ils nageaient.
Selon les proches de Sana Raphaël - elle a abandonné les bancs de l’école après deux échecs consécutifs au ‘Certificate of Primary Education (CPE) - l’adolescente s’est rendue à la plage de Le Goulet dans la matinée de dimancher dernier. “Elle ne nous a rien dit. Elle est partie avec quatre amis”, explique sa tante. Arrivés sur place, les cinq se sont jetés à l’eau. Sana, toujours selon les dires de sa tante, sait nager. Cependant, ce dimanche-là, les vagues étaient trop fortes. Son amie et elle éprouvaient des difficultés à nager après avoir effectué un saut d’une jetée désuète. Amrish Hossany, un pêcheur habitant dans les environs de cette plage de Baie du Tombeau, nageait au moment où les deux filles ont sauté dans l’eau. “À peine avaient-elles sauté dans l’eau qu’elles eurent des difficultés à nager, étant entraînées par le courant. Là, où elles avaient sauté, le courant produit une sorte de tourbillon. À moins d’être un excellent nageur, il est difficile de s’en sortir. Quand j’ai entendu leurs cris, je me suis précipité  à leur secours”, raconte-t-il. Des gardes-côtes de la ‘National Coast Guard’ (NCG), qui faisaient une patrouille dans le lagon, ont accouru eux aussi aux appels au secours de Sana et de son amie.
Avec l’aide d’un autre pêcheur et des gardes-côtes, Amrish Hossany a ramené les deux nageuses sur la plage. Sana Raphaël s’était évanouie après avoir absorbé beaucoup d’eau. Elle et son amie ont été transportées à l’hôpital où Sana fut mise en observation. Elle a eu l’autorisation de quitter l’hôpital mercredi dernier.
Dans l’après-midi, Le Goulet fut, une nouvelle fois, le théâtre d’une mésaventure qui faillit mener au drame. Il est 18h07. Alors qu’il nageait en compagnie de son cousin, Fadil Goolampeer, ouvrier dans une usine, fut entraîné par les vagues. Il fut sauvé de justesse par des gardes-côtes de la NCG qui étaient en patrouille. “Mon fils a l’habitude de nager, surtout dans cette mer, mais cette fois-ci, je ne sais pas ce qui s’est produit. Il m’a dit qu’il avait été entraîné vers le fond par le courant. Cela nous a fait un grand choc de savoir que notre fils a failli se noyer”, confie Rosina Goolampeer, la mère de Fadil. Ayant été repêché en état d’inconscience, le jeune homme a été admis d’urgence à l’unité des soins intensifs de l’hôpital du Nord. Il est resté pendant un jour dans un état semi-comateux. “Maintenant, il peut parler et il semble avoir recouvré la santé. D’ailleurs, il a été transféré dans une autre salle”, nous dit la mère. Face à ces fâcheux événements, Amrish Hossany demande à ce qu’un poste de la NCG soit établi en permanence à la plage Le Goulet : “Nous avons déjà fait une demande en ce sens, il y a deux ans de cela, mais rien n’a été fait jusqu’à présent. Les patrouilles ne suffisent pas à prévenir des noyades”. Cet habitué des caprices de la mer de Le Goulet n’est pas à son premier sauvetage avec celui de Sana Raphaël : “J’ai sauvé plus d’une dizaine de personnes de la noyade. J’ai également aidé à retrouver des noyés. Bien qu’il y ait un panneau indiquant que le bain est dangereux à cet endroit, des insouciants s’aventurent à nager. C’est pourquoi il est impératif qu’un poste de la NCG y soit installé”.
Quelques minutes avant la mésaventure de Fadil Goolampeer, la NCG avait enregistré, cette fois au Morne, un autre cas de risque de noyade. Il était 17h15. Pendant qu’il nageait en face de l’hôtel Dinarobin, Marcel Montagne Longue a éprouvé des difficultés. Il a été secouru par les éléments de la NCG. Toutefois, cet habitant de Cité Mangalkhan, âgé de 48 ans, a refusé de passer un examen médical.

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