• Mare-Chicose en feu : le calvaire des villageois au bord de l'étouffement
  • 1ers Championnats d’Afrique d’air badminton : Maurice s’offre le bronze en équipe
  • Ruqayah B. Khayrattee met la femme en avant
  • Huawei Watch GT 5 Pro : du premium autour du poignet
  • Donald Trump, sa mission pour «sauver l’Amérique» et les «incertitudes»
  • Séquestration, tentative d’assassinat et menaces : une jeune policière porte plainte contre son petit ami
  • Candidats.es indépendants.es : une élection, une aventure, des émotions…
  • Quand le raz-de-marée politique livre ses enseignements
  • Patrick Belcourt, qui a brillé au n° 19 : «En Avant Moris a pris une place sur l’échiquier politique et cela s’est traduit dans les votes...»
  • Opposition extraparlementaire : un contrepoids important et nécessaire

Un coup de couteau perfore l’estomac d’un étudiant

Vigaden Veerapen, la victime,
alors qu’il était âgé de 17 ans

agression.jpg

Une prise de bec a terminé en bain de sang dimanche dernier à Cité Roche-Bois. Durant la bagarre, Vigaden Veerapen, 20 ans, a reçu un coup de couteau à l’abdomen, perforant son estomac. Admise à l’hôpital, la victime a été opérée d’urgence. Son état de santé est jugé sérieux.

Selon les premiers renseignements glanés auprès de la police,
il était environ 21h40 quand l’incident s’est produit. Vigaden
Veerapen, un étudiant du secondaire qui attend les résultats du
‘Higher School Certitificate’ (HSC), roulait à bicyclette
en compagnie de son cousin Bala quand ils ont été interpellés
par un homme. Ce dernier marchait avec un groupe de personnes à la rue
Batterie Cassée où s’est produite l’agression. “Nous
roulions à bicyclette. J’étais devant, Vigaden me suivait;
il était quatre ou cinq mètres derrière. Après que
nous eûmes dépassé un groupe de personnes (selon lui, il
y en avait quatre ou cinq, ndlr), un des hommes qui était parmi a commencé
à nous injurier”, raconte Bala, 21 ans, également étudiant
et cousin de la victime.

Poursuivant son récit, Bala explique qu’il s’est arrêté
quelques mètres plus loin pour attendre Vigaden. “L’individu,
qui nous insultait, est arrivé, entre-temps, à notre hauteur.
À la lueur du lampadaire, j’ai vu qu’il avait une arme tranchante
qui brillait dans sa main. Voyant qu’il se ruait sur Vigaden, j’ai
lancé ma bicyclette sur lui et il est tombé. Quand il s’est
relevé, il a voulu m’agresser avec l’arme tranchante en sa
possession”, dit-il. Vigaden, dans une tentative d’éviter
que Bala ne fût atteint, s’agrippa au présumé agresseur
pour l’empêcher de bouger. “L’homme l’a repoussé.
Il a voulu se jeter sur moi quand une femme, qui était dans le groupe
l’a retenu et a tenté de le calmer”, déclare-t-il.

Bala et Vigaden s’éloignèrent tandis que le présumé
agresseur en fit de même avec le groupe de personnes : “Quelques
mètres plus loin, j’ai voulu savoir si Vigaden n’avait pas
été blessé lors de la bagarre. Il a ouvert son blouson
et j’ai vu qu’il y avait du sang sur ses vêtements. Je l’ai
conduit chez sa mère, une rue plus loin et j’ai prévenu
la police”. La victime a été transportée d’urgence
à l’hôpital Jeetoo, Port-Louis. Ayant eu l’estomac
perforé par l’arme tranchante, Vigaden a été opéré
le même jour. Son état de santé est considéré
sérieux à l’hôpital.

Quant au présumé agresseur, que les étudiants disent pouvoir
identifier, il était toujours recherché à jeudi après-midi,
à l’heure où nous mettions sous presse. Durant la matinée
de mercredi dernier, une de ses proches est venue consigner une déposition
dans laquelle elle a expliqué que l’agression s’était
produite après que la victime et son cousin eurent fait un geste déplacé
à son endroit. Une allégation que nie Bala : “C’est
faux. J’ignore les raisons qui ont poussé cet individu à
nous agresser”. Une enquête policière est en cours pour déterminer
les circonstances exactes de cette agression.

Par ailleurs, un homme de 38 ans, résidant à Cité la Cure,
Sainte-Croix, a été retrouvé sur le trottoir à la
jonction des rues Pasteur et Farquhar à Port-Louis le samedi 3 janvier
dernier. La victime portait des blessures à la tête. Interrogée,
elle devait déclarer à la police qu’elle avait été
agressée par deux individus qu’elle peut identifier. Elle a été
admise à l’hôpital Jeetoo et les médecins considèrent
son cas comme étant sérieux. Les agresseurs sont recherchés
par la police.

Nadine Bernard

Archive: