• Un garçon de 13 ans succombe à ses blessures après un accident sur un quad - Alain Cylandrie, le père de Bentley : «Sa maler-la pa ti pou arive si mo garson ti ekout mwa»
  • 2025 : l’espoir d'une année et d'une vie meilleures
  • Liverpool vs Manchester United : opération «kraz masala» à Anfield
  • Harvesh Seegoolam arrêté sous une charge provisoire de «conspiracy to defraud» - L’ancien gouverneur de la Banque de Maurice retrouve la liberté et choisit le silence
  • Quand Jugnauth insulte notre intelligence collective !
  • Incident tragique dans l’enceinte de l’église de Sainte-Croix : le décès du petit Adam Attiave, 3 ans, met la population en émoi
  • Pèlerinage du Maha Shivaratree : l’incendie d’un «kanwar» fait sept morts
  • Une enquête judiciaire instituée sur la mort de Jacquelin Juliette après les «Moustass Leaks» - Monica, sa veuve : «Mo pou kontign lager pou ki mo misie kapav repoz an pe…»
  • Le «Medical Negligence Standing Committee» conclut qu’il n’y a pas négligence - Stéphanie, la fille de Sylvio Isidore : «On ne va pas lâcher cette affaire»
  • Une enquête judiciaire est toujours en cours sur le décès troublant de son époux - Reshmee Kanakiah : «Li touzour dir pou aksepte seki finn arive»

Jean Christophe Meunier, artiste aux doigts de fée

Une passion, un métier, un rêve devenu réalité. Car Jean Christophe Meunier est artiste-peintre depuis une quarantaine d’années. Dans son atelier, on retrouve à chaque coin, des tableaux illustrant les femmes, surtout des piqueuses d’ourites, et la pêche. D’ailleurs, en ce moment, plusieurs sont en vente, dans une fourchette de Rs 1 000 et Rs 60 000. Et si vous êtes dans le coin, vous pouvez le croiser tous les samedis au marché de Port-Mathurin.

 

Jean Christophe Meunier se lance dans la peinture à 14 ans, grâce à une touriste qui loge dans le gite de son père. Il commence à peindre avec elle. Son premier tableau, la dame l’achètera à Rs 500. C’est le déclic : Jean Christophe Meunier se dit qu’il peut peut-être vivre de son art ! Il se lance, comme il nous l’explique : «J’ai enchaîné des petits boulots tout en peignant. J’ai passé quatre ans à Maurice et en France où j’ai exposé mes œuvres. Mais en 2004, j’ai ressenti le besoin de revenir à Rodrigues, l’appel de la terre natale. Et j’ai continué à peindre des tableaux. Tous les samedis, je suis au marché de Port-Mathurin car c’est une plaque tournante où tous les touristes viennent forcement à un moment ou à un autre.»

 

Il nous explique aussi sa fascination pour les piqueuses d’ourite : «C’est parce que la vie d’une piqueuse d’ourite est difficile et démontre la volonté de la femme rodriguaise. Elle doit se lever aux aurores, s’occuper de sa famille, des animaux, avant d’aller faire son boulot. Je suis touché par la force et le courage de ces femmes. Elles sont aussi sexy. Elles démontrent la beauté profonde de la femme avec beaucoup de charme et d’humilité.»

 

Sinon, vous pourrez aussi tomber sur l’un des tableaux de Jean Christophe Meunier quelque part en Europe, car les touristes semblent en raffoler.

 

Joyce Jhabeemissur