Ça chante, ça crie et ça vibre, tantôt de joie, tantôt de déception... Le cœur de l’Allemagne bat en ce moment au rythme de l’Euro 2024. Car depuis le 14 juin, la grande famille du football européen s’y trouve pour le championnat d’Europe de football, un rendez-vous important et festif qui fera vibrer le pays jusqu’au 14 juillet.
Cette grand-messe qui passionne les foules et captive les attentions aux quatre coins du monde a, cette année, une signification particulière, notamment avec les élections européennes qui ont débouché sur des fractures dans de nombreux pays, à un moment où le bien-fondé de l’Europe est au coeur des préoccupations. Cet événement sportif majeur espère ainsi galvaniser autour d’une grande fête populaire ponctuée de moments de fraternité.
Et vivre l’Euro 2024 en terre allemande, c’est vibrer avec un public fervent dans de magnifiques stades récemment rénovés avec des infrastructures de transport modernes, un climat idéal et des pelouses préparées et entretenues comme des tables de billard. Mais il faut aussi compter avec l’ambiance. Ce n’est pas notre compatriote Michèle Brien, installée à Waiblingen, qui dira le contraire. «L’ambiance est superbe», lâche-t-elle en nous décrivant l’atmosphère festive qui règne actuellement dans son pays d’adoption. «Il y a beaucoup de fans de foot qui viennent de plusieurs pays et qui affichent fièrement leurs couleurs. La bière coule à flot et les bars sont remplis à craquer. Et même le mauvais temps dans certains endroits n’empêche pas les fans de fêter ensemble. C’est beau de voir des fans de toutes les couleurs», raconte Michèle Brien en soulignant cette magie du foot.
Bien évidemment, son cœur bat pour l’Allemagne qui a remporté son premier match face à l’Écosse sur le score de 5 buts à 1. Et pour surfer sur la vague, Michèle ne manque pas d’organiser des rencontres-foot chez elle pour voir les matchs, comme en ce mercredi 19 juin où l’Allemagne a affronté la Hongrie et lui a, encore une fois, fait vivre de grandes émotions avec une nouvelle victoire. Bien évidemment, raconte-t-elle, c’est l’effervescence aux abords des stades. «Par exemple, ce mercredi 19 juin, à Stuttgart, les rues étaient bloquées. On voulait se rendre à Stuttgart mais on a dû faire demi-tour», explique Michèle. Et jouer le jeu – entre drapeaux aux couleurs de son équipe fétiche, plateaux d’amuse-bouches et ambiance festive – est un must ! «C’est avec mon époux et une copine mauricienne, qui est en visite, que j’ai regardé le match», confie Michèle qui n’a pas manqué de donner de la voix et qui vit, en ce moment, dans son pays d’adoption, au rythme de l’Euro 2024.