Dans son cabinet qui se trouve à Belfort, dans l’est de la France, elle propose des séances de RTT pour aider les femmes à se débarrasser d’une addiction à l’alcool, la drogue ou le tabac, à dépasser des traumatismes ou des difficultés passées, mais aussi à surmonter l’épuisement, les burn-out et la dépression. «Mes thérapies aident aussi à renforcer l’amour de soi et à attirer des relations amoureuses saines et épanouissantes. Comme je travaille aussi à distance, mes thérapies sont ouvertes pour les Mauriciens et d’autres personnes à travers le monde», souligne Resika Narain. Elle a été formée en Angleterre par nulle autre que Marisa Peer. Créatrice de la thérapie RTT, auteure, conférencière et thérapeute de renommée mondiale, celle-ci a été plusieurs fois nommée meilleure thérapeute britannique. «Ce qui est intéressant avec le RTT, c’est qu’en combinant les meilleurs aspects de la psychologie, des neurosciences et de l’hypnose, sa méthode se distingue par son efficacité et sa rapidité. Elle repose sur le principe que nos blocages et nos traumatismes sont souvent ancrés dans notre inconscient. En accédant directement à ces mémoires, la RTT permet de les transformer et de libérer les ressources intérieures de chacun tout en instaurant des changements durables.»
Suivre cette formation et se lancer dans cette nouvelle voie professionnelle revêt pour Resika Narain une importance toute particulière. «Comme de nombreuses personnes, mon enfance a été marquée par des épreuves et la période du Covid-19 a ravivé certaines de ces blessures. Face à ma propre souffrance et à celle de mon entourage, j’ai cherché des moyens d’apporter mon soutien aux autres. C’est ainsi que j’ai renoué avec la thérapie de transformation rapide, une méthode qui m’avait déjà permis de surmonter d’importants défis. Enthousiasmée par son efficacité, j’ai décidé de me former à l’hypnose et à la RTT afin d’accompagner à mon tour les personnes en quête de changement.»
Aujourd’hui, c’est en tant que spécialiste qu’elle propose la RTT. «Cela m’a permis de donner un sens à ma vie. J’ai repris des études à presque 40 ans, tout en ayant une famille et un travail à temps plein. Ça n’a pas toujours été simple, mais j’ai tenu bon parce que ce diplôme a une signification particulière. C’est gratifiant de se dire que grâce à ce diplôme, une mère rentrera chez elle et n’aura plus besoin de noyer son chagrin. Qu’une autre personne trouvera l’amour. Que des mariages seront réparés et que, quelque part dans le monde, une petite fille pourra ranger ses peurs et ses angoisses.» C’est, pour elle, la plus belle des récompenses.