Elle serait décédée d’une asphyxie due à la pendaison. C’est du moins ce qu’ont conclu deux autopsies pratiquées sur le corps de la policière Neelamba Curpen Ramsamy, âgée de 22 ans et retrouvée morte à son domicile, à Rivière-du-Rempart, le 3 février.
Cependant, la seconde autopsie, bien qu’elle confirme la thèse de suicide, révèle également que la victime portait des ecchymoses sur le corps. Ce qui a conduit la Central Investigation Division à ouvrir une enquête en vue de tirer cette affaire au clair. D’autant plus que les proches de Neelamba Curpen Ramsamy sont persuadés que cette dernière n’a pu se donner la mort.
C’est Soopaya Ramsamy, le beau-père de la jeune femme, qui avait fait la découverte macabre. Dans une première déclaration faite à la police, ce dernier avait expliqué avoir retrouvé le corps inerte de Neelamba Curpen Ramsamy sur le lit. Toutefois, il était revenu sur sa version des faits et avait reconnu avoir détaché le corps de la policière qui se serait donné la mort par pendaison en se servant d’un horni. Ce qui interpelle les parents de la jeune femme. «Le beau-père de ma fille a donné deux versions à la police. Pourquoi ? C’est plutôt soupçonneux», avance Magen, le père de Neelamba Curpen Ramsamy.
Ce dernier est déterminé à connaître les circonstances exactes de la mort de sa fille. «Nous avons retenu les services d’un avocat, Me Deepak Ruthnah. Il y a matière à poursuites. C’est tout ce que je peux dire pour l’instant», a-t-il déclaré à 5-plus dimanche.
De son côté, son épouse affirme qu’un membre de la famille de Soopaya Ramsamy serait lié au décès de Neelamba Curpen Ramsamy. «C’est à la police d’interroger les membres de cette famille, un par un», avance-t-elle. L’enquête se poursuit.