Le jeune homme, entouré de son parrain Lindsay et de son père Alain, en décembre dernier.
Il avait un rêve, celui de revenir vivre dans son île natale. Mais Fabrice Morvan, 24 ans, a été tué dans un tragique accident de la route, à Mangatawhiri, en Nouvelle-Zélande, le lundi 10 février. Il se trouvait au volant de sa voiture lorsqu’un camion roulant en sens opposé l’a heurté de plein fouet. L’impact a été tel que le Mauricien est mort sur le coup.
Pour l’heure, ses proches, à Maurice, ignorent encore les circonstances exactes de l’accident. «On ne sait pas s’il a pris sommeil au volant ou s’il a fait un malaise en route. On a appris la terrible nouvelle une heure après le drame», explique Lindley, le cousin de la victime. Son père Lindsay, qui est le parrain de Fabrice Morvan, s’est envolé pour la Nouvelle-Zélande dès le lendemain de l’accident.
C’est que la tristesse est à son comble au domicile de l’ex-responsable de communication du PMSD. Car Fabrice, programmeur informatique, était loin de son pays, Maurice. Cela faisait sept ans que le jeune homme vivait en Nouvelle-Zélande avec son père Alain, sa mère Marie-Josée et ses deux frères Cédric et Yohan. Auparavant, toute la famille a vécu en Angleterre pendant six ans.
Le 8 janvier, Fabrice est rentré en Nouvelle-Zélande en compagnie de son père, après deux mois de vacances à Maurice, dans le cadre du mariage d’une cousine, le 22 décembre dernier. «Mon oncle Alain, le petit frère de mon père, est très affecté. Il était très proche de mon cousin», confie Lindley.
Selon lui, Fabrice Morvan rêvait de revenir vivre à Maurice : «Il aimait Maurice et voulait rentrer au pays car il se sentait très proche de sa famille. Il hésitait encore à faire le grand saut car son père, qui est soudeur et tourneur de profession, et sa mère qui exerce comme Nursing Officer, gagnaient bien leur vie en Nouvelle-Zélande.» Hélas, le pire est arrivé.
Les funérailles de Fabrice Morvan ont eu lieu hier matin. Une messe sera dite en sa mémoire aujourd’hui, en l’église Saint- François-Xavier, à Port-Louis, à 8 heures.