• Il a été libéré sous caution après huit mois de détention préventive - Vishal Shibchurn : «Mo ena ankor bokou revelasion pour fer»
  • Le nouveau cabinet ministériel à la loupe - Kris Valaydon, observateur politique : «Le chantier est vaste pour le nouveau gouvernement...»
  • Des Junior Ministers «motivés»
  • Moi, ministre pour la première fois, je vais…
  • Au feu, les pompiers… sont enfin là !
  • Mare-Chicose en feu : le calvaire des villageois au bord de l'étouffement
  • 1ers Championnats d’Afrique d’air badminton : Maurice s’offre le bronze en équipe
  • Ruqayah B. Khayrattee met la femme en avant
  • Huawei Watch GT 5 Pro : du premium autour du poignet
  • Donald Trump, sa mission pour «sauver l’Amérique» et les «incertitudes»

Elle abandonne son nouveau-né et veut le récupérer

Il a pointé le bout de son nez le lundi
3 février. Alors que sa mère, une jeune femme de 21 ans, ne l’attendait pas, affirmant qu’elle ignorait qu’elle était enceinte. Prise au dépourvu, cette habitante d’un faubourg de la capitale a abandonné son bébé dans un couloir, non loin de chez elle.

Arrêtée par la police, elle a fini par reconnaître les faits et demande même la garde de son enfant. «Je ne savais pas que j’étais enceinte. Durant les neuf derniers mois, j’ai eu mes règles normalement. Je faisais même du sport. Je fais du football féminin et, à aucun moment, je n’ai eu de malaise lors des entraînements», explique Anaïs (prénom fictif).

Visiblement traumatisée par ce qui lui est arrivé, elle poursuit son récit. «Il était environ

3 heures du matin. J’avais atrocement mal. Mais j’ai tenu le coup. Plus tard, je suis allée voir une amie qui m’a conseillée de me rendre à l’hôpital, ce que j’ai fait. Sur place, une doctoresse m’a demandé si j’avais mes règles. Je lui ai répondu oui. Et là, elle m’a dit que c’était normal d’avoir des douleurs pendant la menstruation et que j’avais aussi un nerf coincé, d’où les fortes douleurs. Elle m’a donné des comprimés et je suis rentrée chez moi», raconte notre interlocutrice.

Mais les douleurs devenaient de plus en plus insoutenables. À ce moment-là, Anaïs était seule à la maison, assure-t-elle. «Je n’en pouvais plus. Je suis allée aux toilettes, mais au lieu de faire mes besoins, c’est un bébé qui est sorti. J’étais sous le choc, paniquée. Je ne savais pas quoi faire, comment réagir. J’ai alors placé le bébé dans un couloir à côté de chez moi, mais je n’avais aucunement l’intention de le tuer», confie-t-elle.

Par la suite, Anaïs dit être retournée dans les toilettes pour nettoyer le sang qui s’y trouvait, avant de prendre une douche. «Puis, je suis allée me coucher», explique-t-elle.

Il est alors environ 18 heures. Deux heures plus tard, le père d’Anaïs, qui rentre du boulot, se rend à la boutique du quartier. Sur place, il apprend de la bouche de quelques habitants des environs, que les pleurs d’un bébé sont entendus non loin de son domicile. Intrigué, le père se rend sur les lieux. «Et là, j’ai vu l’enfant», se souvient-il. «J’ai téléphoné à la police. Je ne savais même pas si l’enfant était celui de ma fille», affirme-t-il, tout en précisant que la vérité a éclaté après que sa fille a avoué les faits à la police.

Néanmoins, Anaïs dit avoir aujourd’hui des remords : «Je regrette ce que j’ai fait. Et je vais me battre pour la garde de mon enfant.»

La jeune femme a passé deux jours à l’hôpital avant d’être traduite en cour pour avoir abandonné son enfant. Elle a toutefois retrouvé la liberté conditionnelle. Interrogée au sujet du père du nourrisson, Anaïs s’est refusée à tout commentaire. Cependant, elle affirme qu’elle n’a pas été forcée à avoir des relations sexuelles, contrairement aux déclarations d’un de ses proches. « C’est absolument faux. Je n’ai pas été violée», soutient-elle.

Questionnée à propos de son homosexualité, cette dernière affirme ne pas être lesbienne, alors qu’elle aurait déclaré le contraire à la police. L’enquête se poursuit…

Archive: