Odile Catherine Vivien est décédée d’un choc émotionnel.
Alain Victor laisse derrière lui une femme et deux enfants.
Une tristesse sans nom a envahi le domicile des Victor, à Petite-Rivière. Le père de famille, Alain, 39 ans, est mort dans un terrible accident de la route. Le drame, survenu à La Vigie, Curepipe, le mercredi 22 janvier, a également fait quatre autres blessés qui ont été autorisés à rentrer chez eux après avoir reçu des soins à l’hôpital.
Lucile Victor, l’épouse de la victime, est terrassée par une douleur intense depuis qu’elle a appris la triste nouvelle. Son univers ainsi que celui de ses deux enfants se sont quasiment écroulés en ce mercredi funeste. «J’ai reçu un appel vers 7 heures du matin, m’informant de l’accident. Je me suis aussitôt rendue à l’hôpital où mon mari avait déjà subi une opération qui l’avait plongé dans le coma. Il est mort peu après minuit», raconte Lucile en pleurs, entourée de son fils de 18 ans et de sa fille de 10 ans.
Désormais seule à élever ses enfants, elle veut malgré tout leur offrir ce qu’il y a de meilleur. «Mon mari avait obtenu un emploi fixe et gagnait bien sa vie depuis un an. En décembre dernier, il m’a demandé de cesser de travailler pour mieux m’occuper des enfants. Maintenant qu’il n’est plus là, je vais chercher un autre emploi car mon fils doit poursuivre ses études. Il attend ses résultats de School Certificate et ma fille prendra part aux examens du CPE cette année», confie-t-elle, accablée de chagrin.
Chauffeur de son état, Alain Victor
était au volant d’un 2x4 et se dirigeait
vers Curepipe lorsqu’il est entré en collision avec un autre véhicule qui allait dans la même direction.
À Cité-Malherbes, Curepipe, c’est Irlande qui doit désormais apprendre à vivre sans sa fille Odile Catherine Vivien. Âgée de 51 ans, cette dernière est décédée d’un choc émotionnel après avoir été victime d’un accident de la route, le vendredi 17 janvier. «Ma fille et moi étions sur un passage clouté à Curepipe quand un véhicule nous a renversées. Ma fille, fragilisée depuis qu’elle s’était fait opérer d’une tumeur au cerveau, a subi un choc terrible, physique et émotionnel. Le chauffeur, lui, ne s’est même pas arrêté. Mais je ne lui en veux pas d’avoir pris la fuite. Je lui pardonne», déclare Irlande Vivien, 74 ans, anéantie de chagrin. Malgré sa douleur, elle veut rester forte et puise son courage en Dieu. «Il m’est d’un grand réconfort», dit-elle. La police, de son côté, recherche le chauffeur en question et poursuit son enquête pour faire la lumière sur cet accident.