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Baignade fatale aux Maldives

Elle voulait se détendre un peu après une dure journée de travail. Pour cela, Martine Bellerose, 31 ans, avait décidé de faire une bonne baignade dans l’eau turquoise du lagon des Maldives où elle travaillait comme Reservation Officer au Riveli Resorts. Hélas, les choses ont viré au drame pour la jeune habitante de Bel-Air qui s’est noyée alors qu’elle nageait en compagnie d’une autre Mauricienne le lundi 6 janvier. Sa dépouille devrait rentrer au pays demain, 13 janvier, et ses funérailles devraient avoir lieu le lendemain.

Ce terrible drame plonge ses parents –Urbain, 54 ans, et Maryse, 55 ans – dans une tristesse sans nom. Martine, qui est leur cadette et leur seule fille, laisse aussi derrière elle ses deux frères Didier et Yannick, anéantis par le chagrin. L’atmosphère est très lourde chez cette famille du morcellement Sohawon depuis que la mauvaise nouvelle est tombée. Des proches se succèdent à son domicile pour lui apporter du soutien. Tous viennent aux nouvelles.

«C’est une collègue, qui est également mauricienne, qui nous a fait part de la terrible nouvelle vers 16h45, lundi. Cette habitante de Sébastopol nous a dit qu’elles nageaient ensemble lorsque Martine s’est noyée. Ma fille est la seule à savoir ce qui s’est passé», explique Urbain, la voix cassée par le chagrin. Son épouse, tout aussi effondrée, précise que leur fille jouissait d’une très bonne santé et savait nager : «Li tou sel kone kinn ariv li. Ma fille habitait à l’hôtel et avait pour habitude de nager après son service. Elle avait travaillé pour Noël et le Nouvel an et avait participé à la fête de fin d’année des employés, le 31 décembre. Cela allait faire un an, le 26 janvier, qu’elle avait pris du service dans cet hôtel. Je suppose que le jour du drame, elle était partie nager pour se relaxer. Sa disparition est terrible pour notre famille.»

Les proches de Martine essaient de s’accrocher aux souvenirs qu’elle leur a laissés pour ne pas sombrer dans le désespoir total. Ils parlent d’elle comme d’une jeune femme bien de son temps. «Elle était très simple, calme, un peu réservée, mais toujours souriante et joyeuse. Elle était aussi très appréciée de ses amis et collègues pour sa générosité. Elle était partie aux Maldives pour tenter une nouvelle expérience. Elle aimait relever des défis. Elle vivait bien cette nouvelle aventure après avoir été employée par Concorde. Elles n’étaient que deux Mauriciennes à travailler dans cet hôtel de luxe. Elle va beaucoup nous manquer car elle représentait tellement de choses pour nous qu’il nous est difficile de la décrire. Nous sommes inconsolables», confie Maryse, en pleurs.

Malgré son chagrin, elle repense avec tendresse aux derniers moments passés aux côtés de sa fille : «Elle était en vacances au pays du 15 septembre au 20 octobre dernier. Elle nous avait fait beaucoup rire avec sa bonne humeur habituelle. Elle est repartie en nous promettant de rentrer au pays à la fin de son contrat. On se parlait presque tous les jours au téléphone ou via Internet. Elle avait hâte de rentrer. Le destin en a hélas décidé autrement.» Cette maman ainsi que toute sa famille n’ont pas fini de pleurer Martine, partie trop tôt.

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