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Sa dernière plongée dans le lagon de Blue-Bay

Un début d’année noir et tragique, que cette jeune femme n’oubliera jamais. À 32 ans, Natacha François se retrouve veuve avec un enfant de 1 an à sa charge.

Le 4 janvier, alors que toute la famille pique-niquait dans le cadre des festivités du Nouvel an, son compagnon Josian Kell, 32 ans également, s’est noyé dans le lagon de Blue-Bay. Ce qui devait être un moment joyeux s’est transformé en véritable enfer pour Natacha qui n’est plus que l’ombre d’elle-même depuis le drame. Elle revient avec beaucoup de peine sur le pire jour de sa vie où elle a perdu l’homme qu’elle aime et le père de son enfant.

Tout avait pourtant bien commencé ce jour-là, raconte-t-elle, les larmes aux yeux. Sa petite famille qui vit à Camp Falbert, St Hubert, ainsi que d’autres proches s’étaient donné rendez-vous sur la plage publique de Blue-Bay pour un pique-nique familial. Ce, pour fêter comme il se doit l’arrivée de la nouvelle année. Tout le monde passait un bon moment et s’amusait bien quand soudainement, les choses ont viré au cauchemar. Josian Kell, parti faire une partie de plongée vers 13 heures, n’a plus donné signe de vie.

«C’était un excellent nageur et un très bon plongeur. À un certain moment, il nous a dit qu’il allait plonger dans le parc marin pour rod enn poisson et qu’il allait revenir dans 5 minutes. Il s’est jeté à l’eau en précisant qu’il allait prendre son premier verre à son retour en compagnie de ma soeur qui devait nous rejoindre. On ne l’a plus revu depuis. Nous avons commencé à nous faire un sang d’encre vers 15 heures car il n’était toujours pas revenu. Nous avons cru qu’il était rentré sans nous avertir et nous avons par la suite téléphoné à ses amis pour voir s’ils l’avaient vu. Puis, plus tard, n’ayant toujours pas de nouvelle de lui, nous avons alerté la police», confie Natacha, la voix brisée par l’émotion.

Les policiers de Blue-Bay n’ont rien pu faire ce soir-là. Mais les plongeurs de la police ont entamé les recherches à l’aube, le lendemain matin. La triste nouvelle est tombée vers 5 heures. «Nous avons passé la nuit sur la plage pour le chercher, en vain. Ce sont les plongeurs de la police qui ont repêché son corps alors que le soleil venait à peine de se lever. Il avait déjà rendu l’âme lorsqu’on l’a ramené à terre. Il avait un poisson dans une de ses poches», se souvient la jeune femme, en larmes.

Complètement effondrée, elle arrive à peine à visualiser son avenir maintenant, sans l’homme avec qui elle partageait sa vie depuis cinq ans. Elle ne sait pas comment elle va faire pour élever seul son fils, sans l’amour de son père et sans finances. Natacha, qui était femme au foyer, alors que Josian travaillait comme maçon, devra chercher au plus vite du travail pour subvenir aux besoins de son enfant. En attendant, elle bénéficie du soutien de sa famille et de celle de son défunt compagnon. Des familles qui se serrent les coudes dans ces moments difficiles pour mieux faire face à l’adversité.

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