• Il a été libéré sous caution après huit mois de détention préventive - Vishal Shibchurn : «Mo ena ankor bokou revelasion pour fer»
  • Le nouveau cabinet ministériel à la loupe - Kris Valaydon, observateur politique : «Le chantier est vaste pour le nouveau gouvernement...»
  • Des Junior Ministers «motivés»
  • Moi, ministre pour la première fois, je vais…
  • Au feu, les pompiers… sont enfin là !
  • Mare-Chicose en feu : le calvaire des villageois au bord de l'étouffement
  • 1ers Championnats d’Afrique d’air badminton : Maurice s’offre le bronze en équipe
  • Ruqayah B. Khayrattee met la femme en avant
  • Huawei Watch GT 5 Pro : du premium autour du poignet
  • Donald Trump, sa mission pour «sauver l’Amérique» et les «incertitudes»

Ses proches sont inconsolables

wilby.jpg

Louis Wilby Brasse avait pour projet de se marier.

Il manipulait une antenne de télévision, à la demande de son employeur, lorsque sa main a heurté un fil électrique. Depuis le drame, sa famille est dévastée par le chagrin. Elle témoigne.

Il était un homme au grand cœur, toujours prêt à aider son prochain. Et c’est justement en voulant rendre service à autrui que Louis Wilby Brasse, 32 ans, a perdu la vie. Le samedi 7 décembre, cet habitant de Grand-Gaube a heurté un fil électrique à haute tension en maniant l’antenne de télévision de son employeur. Il est mort sur le coup.

Depuis ce terrible drame, c’est un sentiment de tristesse et d’incompréhension qui anime la famille Brasse. Cindy, la sœur aînée de la victime, revient sur les événements du samedi 7 décembre. «Mon frère travaillait comme maçon. Et samedi dernier, ce devait être son dernier jour de travail sur le site de construction où l’incident s’est produit. Le lundi suivant, il devait prendre de l’emploi sur un autre chantier. Selon les témoins présents sur les lieux, l’employeur en question aurait demandé à mon frère de repositionner son antenne de télévision. C’est alors que le pire est arrivé», confie Cindy, les larmes aux yeux.

Tout comme elle, Giselaine, la mère de Louis Wilby Brasse, est complètement anéantie. Elle n’arrive toujours pas à accepter la mort de son fils. Pour elle, la vie ne sera plus jamais la même. C’est non sans peine qu’elle nous raconte les quelques heures qui ont suivi l’incident : «Mon mari a reçu un appel téléphonique. C’est à ce moment-là qu’il a appris que Wilby avait eu un problème. Mon époux est allé sur place aussi vite que possible. Là, il a vu notre fils par terre. Personne ne s’était approché de lui pour essayer de l’aider. C’est mon mari qui l’a relevé et qui a vu qu’il avait

des blessures au visage. Depuis

que Wilby nous a quittés, je

suis dévastée.»

Selon ses proches, Louis Wilby Brasse menait une existence tranquille. «Il fréquentait une fille depuis très longtemps. Elle habite aussi à Grand-Gaube. Il projetait d’ailleurs de l’épouser», avance Cindy.

C’est à l’école du gouvernement de Roche-Terre que le jeune homme a fait ses études primaires. «Puis il a rejoint le collège Friendship Boys à Goodlands où il a étudié jusqu’en Form III. Ensuite, il a commencé à travailler comme maçon pour aider la famille financièrement», explique Cindy.

Proche des siens, Louis Wilby Brasse l’était, notamment de son frère Jimmy, établi en Angleterre depuis plusieurs années. «Nous étions très proches malgré la distance. L’année dernière, il m’avait rendu visite et avait passé trois mois en Angleterre. La dernière fois qu’on s’est parlé, c’était il y a un mois environ, via Skype», se souvient Jimmy, le cœur lourd de chagrin. Ce dernier a fait le déplacement pour assister aux obsèques de son frère.

Pour la famille Brasse, le samedi 7 décembre restera à jamais gravé dans sa mémoire. Car, ce jour-là, Louis Wilby Brasse s’en est allé alors que ses parents s’apprêtaient à fêter leurs 37 ans de vie commune. «On avait prévu un dîner en famille. Mais cette nouvelle nous a plongés dans une terrible tristesse», confie Jimmy.

Triste, le départ de Louis Wilby Brasse l’est, d’autant que le jeune homme envisageait l’avenir avec ambition.

Laura Samoisy

Archive: