Le mystère plane autour de son meurtre. Panjalay Tetapoullay, 70 ans, a été retrouvée morte par sa voisine dans l’après-midi du mardi
19 novembre. Le corps recouvert d’un drap et portant plusieurs traces de blessures, la sexagénaire aurait été tuée froidement par son ou ses agresseurs.
Mais qui est donc derrière ce crime crapuleux ? Est-ce réellement sa belle-fille Rajendri Tetapoullay, 35 ans et femme au foyer, qui a été arrêtée par la police suite au meurtre ? Son mari Ganessen, le fils de la victime, ainsi que d’autres membres de la famille ne croient absolument pas en cette hypothèse.
Pour eux, Rajendri n’a pu commettre un tel crime. «Il n’y a pas de mobile. Pourquoi ma belle-sœur aurait-elle tué ma mère ? Personne dans notre famille n’y croit. Encore moins mon frère Ganessen», déclare haut et fort Balakrishna Tetapoullay, l’autre fils de la victime Panjalay Tetapoullay, qui ajoute que les deux femmes étaient en très bons termes.
D’ailleurs, si la police soupçonne Rajendri Tetapoullay, d’être derrière ce meurtre, elle attend toutefois les résultats de tests ADN pour confirmer son hypothèse. Ces examens seront faits à partir des mèches de cheveux retrouvées entre les mains de la victime et qui appartiennent sans doute à son (ses) agresseur (s). Pour l’heure, le seul élément qui relie Rajendri au meurtre c’est le fait qu’elle était le seul membre de la famille sur place à l’heure où le drame s’est joué.
Balakrishna confirme qu’il était au travail à cette heure-là ainsi que son frère Ganessen. «Ce n’est que dans l’après-midi que nous avons regagné le domicile familial après avoir appris que notre mère avait fait un malaise. C’est une fois à la maison que nous avons su ce qui s’était passé», affirme Balakrishna.
Quoi qu’il en soit, la police compte réunir des preuves scientifiques pour résoudre cette sale affaire. Se basant sur leur expérience, ceux chargés de cette enquête estiment que le meurtre de la septuagénaire a été maquillé en un cambriolage qui aurait mal tourné. Pour cause, seulement quelques bijoux de Panjalay Tetapoullay auraient disparu ainsi que sa pension de vieillesse de Rs 3 000 alors que les Rs 15 000 que son fils garde à la maison n’auraient pas été volées. Rajendri Tetapoullay, elle, nie les faits qui lui sont reprochés et a retenu les services des avocats Zahraan Hossen et Hisham Oozer.