Notre jeune ambassadrice est déterminée à vivre pleinement son aventure.
Le 8 novembre dernier, cet archipel de l’océan Pacifique faisait face à un violent typhon qui a fait plusieurs morts. Et depuis quelques jours, ces îles accueillent les candidates en lice pour devenir la Miss Earth International. Notre compatriote, qui s’y trouve, nous raconte cette expérience…
Impossible pour elle de ne pas être touchée. Difficile de ne pas se sentir interpellée. Surtout en foulant le sol de ce pays qui, il y a une dizaine de jours, faisait face à Haiyan, le violent typhon qui a ébranlé le centre des Philippines. Depuis la fin de la semaine, Virginie Dorza, Miss Earth Mauritius, se trouve à Manille, la capitale, où se déroulera, le 7 décembre prochain, la finale du concours Miss Earth International.
Et pour elle, comme pour toutes les autres Miss avec qui elle partage cette aventure, ce voyage est plus que symbolique. «Nous n’avons pas vraiment vu les endroits touchés mais ça m’attriste. Nous sommes toutes là pour leur apporter du soutien à notre façon», nous déclare notre jeune ambassadrice, qui, depuis son arrivée, participe activement aux phases préparatoires du concours qui va la mener jusqu’à la finale : «Tout se passe très bien. Je suis heureuse d’être ici avec toutes les autres candidates. D’ailleurs, les participantes continuent à arriver.»
Si les heures terrifiantes passées à tenter d’échapper aux vagues géantes, aux vents et aux autres effets de la tempête qui a fait beaucoup de ravages, sont maintenant derrières eux, les habitants vivent toujours au ralenti dans un pays dévasté, en tentant de remonter la pente et de se reconstruire. Si après le passage du typhon des chiffres évoquant plus de 10 000 morts circulaient, le bilan officiel est descendu vendredi, à 3 621 morts, selon une agence du gouvernement, se rapprochant ainsi des 4 460 morts annoncés par l’ONU.
Si les Miss ne se trouvent pas tout à fait dans les lieux affectés, elles se disent, toutefois, concernées par ce qui s’y passe et sont toutes solidaires des sinistrés. «À travers les gens d’ici, on peut voir qu’il y a une souffrance», nous confie Virginie qui se donne à fond dans sa mission : «On va mettre la beauté au service de l’entraide…»
Pendant ce temps, elle est à fond dans la compétition et a participé, hier, à une visite à Nayon Ng Kabataan, un centre à Mandaluyong City qui accueille des enfants en difficulté et victimes de plusieurs fléaux.
Quelques heures d’une expérience inoubliable qui l’a beaucoup touchée…