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Ses parents soupçonnent un acte malveillant

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Mariella et Jean-Benoît attendent beaucoup de l’enquête policière sur le décès tragique de leur fille

À 22 ans, Valéry Lagaillarde attendait son deuxième enfant, mais il y a quelques jours, elle est décédée après qu’elle aurait ingurgité des comprimés en excès de manière accidentelle. Toutefois, les parents de la jeune femme rejettent cette explication avancée par le concubin de celle-ci. Ils sont convaincus qu’il y a quelque chose de louche derrière ce décès et que le compagnon en question n’y est pas étranger.

Ils sont dans le flou total depuis le décès de leur enfant unique. Mais ils sont déterminés à tout faire pour que la lumière soit faite sur ce drame. Leur fille Valéry Lagaillarde, née Andor, 22 ans et originaire de Mahébourg, est décédée d’un œdème pulmonaire causé par une overdose aux petites heures du matin, le mercredi 13 novembre.

Dans sa déposition à la police par la suite, son compagnon a déclaré qu’après avoir fait un malaise, la jeune femme, qui était enceinte de trois mois, avait avalé des antibiotiques en excès avant de perdre connaissance. Il lui aurait donné du lait à boire pour la faire vomir, en vain. Il l’a alors transportée à l’hôpital de Rose-Belle où son décès a été constaté.

La police a ouvert une enquête pour connaître les circonstances de ce décès. Ce qui est tout à fait justifié selon Mariella et Jean-Benoît, les parents de la jeune femme car, selon eux, de faits troublants entourent ce drame.

D’abord, disent-ils, le compagnon ne leur a pas donné signe de vie depuis la mort de cette dernière. «Il a disparu de la circulation depuis que ma fille est morte. Il était venu me voir chez moi à Beau-Vallon pour m’annoncer la terrible nouvelle avant de disparaître. Un ami l’avait accompagné. En réalité, il était venu chez moi pour déposer Inaelle, la fille de Valéry, âgée de 2 ans, qu’elle a eue d’une précédente union. Il m’a dit sèchement que ma fille était décédée après avoir avalé des comprimés et qu’il n’était pas là lorsqu’elle a pris les comprimés avant de me dire qu’il se rendait au domicile de mon ex-mari Jean-Benoît, mais tel n’a pas été le cas. Il n’a même pas assisté aux funérailles de ma fille», confie Mariella, en larmes.

Selon Jean-Benoît, sa fille, qui vivait séparée de son époux depuis qu’Inaelle était bébé, avait rencontré son nouveau compagnon il y a quelques mois : «Zot cone zot kamarad depi trois mois selma. Mo pa ti dakor ar sa relasyon la parski sa garson la so repitation pa bon. Il serait violent quand il boit et n’aurait pas de bonnes fréquentations. Ma fille vivait sous son toit depuis seulement deux semaines. Elle est partie de chez moi sans rien me dire, je croyais qu’elle était chez sa mère. Mon ex-femme et moi ne savions pas qu’elle était enceinte de lui.»

Selon Mariella et Jean-Benoît, le jeune homme serait fiché à la police pour divers délits dont celui d’avoir utilisé la violence contre son ex-compagne. «La polis Mahébourg mem in deja dir mwa so dossier sale», précise Jean-Benoît. Mariella confie, pour sa part, que sa fille «avait toujours des bleus mais elle ne nous a jamais rien dit». C’est pour ces nombreuses raisons que Jean-Benoît n’a pas hésité une seule seconde à se rendre au poste de police de Mahébourg pour faire part de ses craintes. «Je pense que le compagnon a quelque chose à voir avec la mort de ma fille», dit-il. Les policiers de sa localité lui ont alors conseillé de se rendre à Plaine-Magnien où habite le jeune homme pour porter plainte officiellement.

Jean Marie Gangaram

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