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Des partisans de la VOH accusés d’agression

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Le jeune homme a le visage bouffi depuis son agression alléguée.

Il aurait passé un sale quart d’heure entre les mains de ses présumés bourreaux. D’ailleurs, ce maçon de 20 ans a porté plainte à la police pour agression. Dans sa déposition, le jeune homme, un habitant de La Source, Quatre-Bornes, raconte que les faits se seraient produits dans la nuit de dimanche à lundi dernier.

Selon ses dires, il dormait lorsqu’un ami, sous la menace d’un sabre de samouraï, aurait frappé à sa porte vers 1 heure. À peine aurait-il mis les pieds dehors qu’un individu lui aurait dit : «Navin pe krie twa, ena osi Deepak ki la.» Plusieurs personnes armées de bâtons et de matraques se seraient alors mises à le rouer de coups. Le jeune homme aurait même reçu des coups de poing au visage avant de perdre connaissance.
Dans sa déposition toujours, le maçon déclare que lorsqu’il serait revenu à lui, il se serait trouvé dans un 4x4 noir appartenant à Navin Unnoop, son voisin et vice-président de la Voice Of Hindu (VOH). Ce dernier l’aurait conduit à l’hôpital Victoria, Candos, où il aurait reçu des soins en catimini du personnel soignant, sans être examiné par un médecin. Le maçon serait rentré chez lui vers
2 heures. Dès lors, ses parents se seraient enquis de la situation et l’auraient encouragé à se rendre au poste de police de la ville pour
porter plainte.
Ce n’est que plus tard que le jeune homme aurait eu vent des raisons de son agression. Selon lui, des partisans de la VOH lui reprocheraient d’avoir saccagé plus d’une dizaine de voitures et d’avoir volé plusieurs objets des véhicules en question avec l’aide de ses amis. Et cela, durant des séances de prière animées par les membres de la VOH dans le cadre de la fête Durga Puja, au kalimaye de la localité.
Depuis son agression, le jeune maçon craint pour sa vie. «Les partisans de la VOH nous ont fait comprendre qu’ils ne craignent rien à cause de leur proximité avec les politiques. De plus, un 4x4 fait régulièrement le va-et-vient devant notre domicile pour nous intimider», se lamente la mère de la présumée victime.
Navin Unnoop, vice-président de la VOH, nie catégoriquement les accusations portées contre lui : «La VOH n’a rien à voir avec l’agression de ce jeune homme. Je précise que je l’ai personnellement aidé en mettant mon véhicule à sa disposition afin de le transporter à l’hôpital après son agression.» Il ajouté : «Ceux qui l’ont agressé sont des membres du public qui étaient présents à nos séances de prière . Ils étaient au moins 3 000. Des gens étaient révoltés après que leurs voitures eurent été saccagées. Il y a d’ailleurs une dizaine de plaintes à la police à cet effet. Les dirigeants de la VOH étaient occupés à mettre de l’ordre au moment où ce jeune garçon dit avoir été agressé en ma présence.»

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