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Bouleversants témoignages de leurs familles

Viraj Achadoo laisse derrière lui une famille écrasée par la douleur.

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La mère de la victime est inconsolable depuis son décès.

Ils souffraient tous de crises épileptiques et ont connu une fin des plus tragiques cette semaine. Ce qui laisse leurs proches dans une profonde tristesse.

Devanand Cauroo est anéanti. Ses proches le sont aussi. Et pour cause, ils ont récemment perdu un être cher à leur coeur. Le corps de Soobhash Cauroo, un habitant de St-Hubert, âgé de 42 ans, a été repêché dans un ruisseau de la localité, le jeudi 17 octobre. L’homme était porté manquant depuis la veille. Ce sont ses proches et quelques amis partis à sa recherche qui ont fait la découverte macabre, avant d’alerter la police.

«Il était parti pêcher des crevettes, comme à son habitude. En général, après une bonne pêche, il allait prendre un verre avec ses amis et là, il préparait quelques crevettes pour accompagner leur petite beuverie», explique Devanand, le frère de la victime. Radha, son épouse, ajoute que Soobhash avait l’habitude de dormir chez ses amis. Toutefois, précise-t-elle, «le jour où il est allé pêcher, il n’est pas rentré» : «On croyait qu’il avait passé la nuit chez ses amis. Mais au lendemain, ne le voyant toujours pas, on a commencé à s’inquiéter. On est allé chez tous ses copains pour voir s’il se trouvait avec eux. En vain. Nous avons finalement décidé d’aller voir à la rivière. Sur place, nous avons vu son corps, la tête plongée dans l’eau.» Pour Radha, aucun doute, son beau-frère a eu une crise d’épilepsie avant de tomber dans l’eau.

Soobhash, affectueusement appelé Chiouk par ses proches, était le benjamin d’une fratrie de neuf enfants. «Tout le monde le connaissait dans la localité. Il faisait des petits travaux ici et là pour gagner sa vie», raconte Radha.

À quelques kilomètres de St-Hubert, la famille Achadoo est également plongée dans le deuil depuis plusieurs jours. Le corps sans vie de Viraj Achadoo, 37 ans, a été retrouvé à Ste-Marie, Rivière-des-Galets. Cet habitant de Camp-Goolbar, à Chemin-Grenier, avait disparu depuis le mardi 15 octobre. Sa mère revient sur les circonstances de ce drame : «Il était aux alentours de minuit lorsque je l’ai entendu ouvrir la porte du salon. Les chiens aboyaient très fort. J’ai aussitôt téléphoné à la police. Car mon fils souffrait de troubles psychiatriques et de crises épileptiques. Il suivait d’ailleurs des traitements à l’hôpital de Brown-Séquard.» «Toutefois, poursuit-elle, le lendemain matin, je me suis rendue au poste de police pour signaler formellement sa disparition. Les officiers, accompagnés d’un chien renifleur, ont tenté de retracer le parcours effectué par mon fils.»

Des battues sont aussi organisées en vue de retrouver Viraj, mais en vain. «La police et les membres de notre famille ont sillonné plusieurs endroits du Sud, les plages notamment. Mais cela n’a rien donné», fait ressortir Ananda, le frère de la victime. Les jours passent et l’angoisse gagne du terrain, jusqu’au jeudi 17 octobre. «Nous avons reçu un appel de la police ce jour-là, nous demandant d’apporter la carte d’identité de Viraj ainsi que son acte de naissance. Une fois au poste de police, nous avons été informés de son décès», se souvient Ananda, les larmes aux yeux.

Que s’est-il réellement passé le jour de sa disparition ? Pourquoi Viraj a-t-il quitté son domicile au beau milieu de la nuit ? Ce sont autant de questions que se posent les Achadoo. Des questions qui restent pour l’heure sans réponse.

La fin tragique de Deoranee Ramtaul

Le corps de cette habitante de la route Royale, à Mare-Chicose, a été repêchée dans une rivière de la localité, le vendredi 18 octobre, aux alentours de 20 heures. Deoranee Ramtaul, âgée de 54 ans, s’était rendue à la rivière Hadaiwal pour faire de lessive. Souffrant d’épilepsie, tout porte à croire qu’elle aurait été prise d’une violente crise avant de tomber dans l’eau.

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