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Un «probation officer» fait l’objet de graves allégations

Son rôle : enquêter sur un père et une mère qui se disputent la garde de leur enfant. Toutefois, ce probation officer aurait failli à ses fonctions en faisant des propositions indécentes à une jeune maman de 23 ans.

La présumée victime a porté plainte, le mercredi 16 octobre, au poste de police de Pope Hennessy, en présence de son avocat, Me Germain Wong Yuen Kook. Après quoi, la police a ouvert une enquête.

Dans sa déposition, la jeune maman, coiffeuse de son état, explique que son compagnon et elle sont séparés depuis quelque temps. Toutefois, ils se battent tous les deux pour la garde permanente de leur enfant de 4 ans. Un probation officer a donc été sollicité pour enquêter sur les parents du gamin et soumettre un rapport à la cour.

La jeune femme raconte qu’elle a rencontré cet homme pour la première fois dans le bureau de celui-ci, au début du mois d’août, sans anicroche. Dans sa déposition, elle précise aussi avoir rencontré l’officier une deuxième fois au même endroit, et lui avoir demandé quand il allait les recevoir, son ex-compagnon et elle, pour les besoins de l’enquête. L’officier lui aurait alors demandé de s’asseoir avant de lui montrer un volumineux dossier et de lui dire que son ex avait déjà fait une déposition.

Selon les dires de la jeune femme, le probation officer aurait, par la suite, fermé la porte de son bureau avant de se mettre à lui faire des déclarations déplacées. Il aurait commencé par lui dire qu’elle est «jolie», avant de lui lancer des propos obscènes.

Choquée, la jeune femme aurait décidé de rentrer chez elle. «Il m’a demandé de l’embrasser avant de partir. Sur le moment, je n’ai pas trop bien compris ce qu’il me demandait car j’étais en état de choc. Monn donn li mo lazou me linn evit li ek linn embrass mwa lor mo lalev. Il m’a téléphoné 15 minutes plus tard pour me présenter des excuses en me disant qu’il avait trop précipité les choses ; qu’il fallait lui pardonner car j’étais une belle femme. Puis, il a raccroché», a dit la jeune femme dans sa déposition.

Quelques jours plus tard, elle se serait une nouvelle fois rendue au bureau de l’officier, mais cette fois en compagnie de sa mère et de son ex-compagnon. Sur place, le probation officer aurait demandé à la mère de la jeune femme et à son ex-compagnon de rester à l’extérieur de son bureau, prétextant qu’il devait interroger la jeune femme en privé. «Il m’a demandé de m’asseoir après avoir fermé la porte. Il m’a, par la suite, caressé les épaules. Linn embrass mwa enkor kan monn dir li mo pe ale», affirme la jeune femme. Elle n’a pas révélé cette affaire dans l’immédiat, dit-elle, car, lors de sa première rencontre avec le probation officer, ce dernier lui aurait dit : «Il n’y a aucun juge, avocat ou avoué qui peut t’aider. Je suis la seule personne qui a le pouvoir de te faire avoir la garde de ton enfant grâce à mon rapport.»

Toutefois, lorsqu’elle a eu vent que l’officier aurait rédigé un rapport qui n’est pas en sa faveur, la jeune femme a décide de porter plainte. Nous l’avons interrogée au sujet de cette affaire mais elle n’a pas souhaité faire de commentaire, arguant qu’elle est «trop bouleversée». Le probation officer, pour sa part, est resté injoignable.

Aux Casernes centrales, l’on affirme qu’une enquête est en cours. La jeune mère, elle, a rendez-vous en cour le 6 novembre, pour connaître la décision du juge s’agissant de la garde de son enfant.

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