«Price Stabilisation Fund» : baisse de prix sur le lait, l’huile, le fromage et les couches

Des actions concrètes étaient attendues depuis la mise sur pied du Price Stabilisation Fund et elles sont enfin là. À partir du 26 août, plusieurs produits de première nécessité vont coûter moins cher grâce au Price Stabilisation Fund. La nouvelle a été annoncée par le Deputy Prime Minister, Paul Bérenger, et le ministre du Commerce, Michaël Sik Yuen, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue ce samedi 16 août. Ils ont ainsi annoncé une réduction de 10 % à 20 % sur le lait en poudre, le fromage, l’huile comestible et les couches pour bébé. Une mesure qui vise à soulager au quotidien les ménages mauriciens face à l’inflation et à la hausse du coût de la vie.

Les baisses concrètes

• Lait en poudre Farmland (1 kg) : - Rs 50 → Rs 245,94

• Twin Cow (1 kg) : - Rs 50 → Rs 239,11

• Huile de soja Moroil (1 L) : - Rs 15 → Rs 65,33

• Fromage (processed cheese) (250 g) : - Rs 10 → Rs 81,12

• Lait bébé Nursie No 1 (900 g) : - Rs 55 → Rs 494,37

• Couches BébéDou New Born : de Rs 197,31 à Rs 187,31 (soit -50 sous par couche)

Selon Paul Bérenger, ces mesures représentent un effort budgétaire de Rs 400 millions pour six mois pour Maurice et Rodrigues, ce qui traduit la volonté du gouvernement en place de soulager la population. «Nous ferons un bilan dans trois et six mois pour voir si nous pouvons étendre ces baisses à d’autres produits essentiels», a-t-il précisé. Face aux hausses des prix sur le marché mondial et à une situation économique difficile, le gouvernement, a-t-il dit, n’a pas d’autre choix que d’avoir recours à des subsides.

Toujours dans le même élan et ce afin de mieux protéger les consommateurs, le gouvernement a décidé de maintenir le prix du «pain maison» à Rs 2,60. De plus, le ministère du Commerce entend également intensifier sa lutte contre les cartels et commerçants abusifs. Au niveau de la State Trading Corporation, les missions diplomatiques seront mises à profit afin d’obtenir les meilleurs prix à l’international.

Paul Bérenger a aussi rappelé que les subventions ont un coût pour le Budget. Il a souligné que l’instabilité internationale impose une gestion prudente des finances publiques. «Il faut être réaliste : l’argent ne tombe pas du ciel», a-t-il ajouté, en rappelant l’héritage économique difficile laissé par le précédent gouvernement.