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3 août 2025 12:22
«Tan ki nou leker kontinie bate, tan ki soley kontinie leve, nou gard nou an bonn sante. Kan nou fer fas difikilte, anou marye-pike. Pena nanie pa kav sirmonte...» C’est ce que chante Désiré François, dans le nouveau titre qu’il partage avec des enfants de l’école Dukesbridge. Plus qu’une chanson, ce projet est surtout un beau message...
On la compare à une «vague de lumière» qui vient éclairer des «moments sombres». On la décrit comme «un cri de coeur collectif», comme «une célébration de la vie», comme «un acte de résistance» face «à la douleur, aux harcèlements, à la tristesse et aux épreuves»... On la définit comme une «chanson-séga» et on dit qu’elle est «authentique, vibrante», qu’elle est ancrée dans notre culture et qu’elle a une dimension universelle...
Vous l’avez compris... On parle là d’une chanson. De celles qui ont un message, une mission. C’est l’histoire du titre Viv nou lavi, la nouvelle aventure musicale de la chorale de l’école Dukesbridge et de l’unique, le seul, la voix... Désiré François. Et quand une pointure du séga mauricien collabore avec des enfants talentueux, ça donne une ode à la résilience qui va faire danser, mais, aussi et surtout, réfléchir. «Chaque année, l’école Dukesbridge adopte un thème. Cette année, c'est "Stay Alive in 2025". Car la santé physique et mentale de l’enfant est au cœur des préoccupations. La chanson Viv nou lavi et son vidéoclip abordent ainsi tous les aspects de ce thème : l’importance de maintenir un mode de vie sain, de manger des aliments nourrissants, de dire non aux cigarettes, mais surtout de traiter les préoccupations en matière de santé mentale telles que l’anxiété, l’addiction au téléphone, etc.», nous explique Rishi Nursimulu, fondateur de l’établissement scolaire.
En embarquant des élèves dans ce beau projet, il a voulu attirer leur attention sur le fait que «la vie est précieuse» dans «un monde où les réseaux sociaux dictent souvent l’image que l’on doit projeter, où la pression scolaire, les problèmes familiaux, le harcèlement et la violence pèsent lourdement sur les épaules des jeunes». Avec un air qui entraîne tout de suite et des paroles simples, accessibles et en kreol «pour toucher directement le cœur du peuple», chaque mot, précise Rishi Nursimulu, auteur de la chanson, a été pesé, pensé : «Il y a quelques mois à Maurice, trois enfants, âgés de seulement 14 à 15 ans, se sont donné la mort. Cela m’a fait réfléchir ; qu’est-ce qui peut être si dévastateur dans la vie d'un enfant pour qu’il sente que tout est terminé, qu’il ne peut pas continuer et doit mettre fin à sa vie ? Quand on examine la cause, c’est le fait qu’ils étaient désillusionnés par les réseaux sociaux ou qu’ils faisaient face à du harcèlement à l’école.»
Selon lui, en travaillant avec des enfants et des psychologues au fil des années, il a constaté que le mot-clé est la résilience. «C’est notre responsabilité, en tant que parents et éducateurs et membres de la société, d’inculquer la résilience à nos enfants afin qu’ils soient préparés à affronter la vie avec tout ce qu’elle comporte de bon mais aussi de déceptions – pour qu’ils ne voient jamais la fin de leur vie comme une option», indique Rishi Nursimulu.
Et bien évidemment, face à ce beau message qui prend vie dans la chanson, Désiré François a tout de suite été séduit. «Quand j’ai entendu Viv nou lavi, j’ai senti quelque chose de profond. Une émotion brute. Une envie de participer. Pas seulement en tant qu’artiste, mais en tant que parent, en tant que Mauricien, en tant qu’humain», souligne Désiré François qui a aussi été emballé par l’enthousiasme et l’engagement des enfants.
Très vite, le projet a fait son chemin et le studio d’enregistrement du chanteur s’est transformé en un véritable carrefour intergénérationnel accueillant des enfants de 7 à 13 ans, des éducateurs, des musiciens de Cassiya ou encore des ingénieurs du son, tous réunis pour une bonne cause et surtout pour permettre à Viv nou lavi – qui aborde des thèmes universels comme la santé mentale des jeunes, l’importance de la communauté, la lutte contre la stigmatisation et la célébration de la vie – de prendre vie.
Le vidéoclip de la chanson sera officiellement lancé le vendredi 8 août, à 18h30, sur grand écran au Tribeca Mall. Les Mauriciens pourront alors partager le beau message d’espoir de Désiré François et des élèves de Dukesbridge...
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