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1 août 2025 18:19
L’organisation Eco-Sud a réuni plus de 60 participants le 17 juillet dernier pour parler de justice environnementale à Maurice. Cette rencontre, organisée dans le cadre du projet Mycélium, a rassemblé des représentants d’ONG, d’universités, d’institutions juridiques, de ministères et du secteur privé. Ensemble, ils ont réfléchi à une meilleure manière de protéger la nature et de garantir les droits de toutes les personnes, en particulier les plus vulnérables.
Sébastien Sauvage, directeur d’Eco-Sud, a expliqué que les crises climatiques et environnementales touchent plus durement ceux qui vivent déjà dans des conditions difficiles. Rebecca Jolicoeur, de l’ONG Inclusion Mauritius, a rappelé l’importance de rendre l’information et la justice accessibles à tous. Les discussions ont été animées par des expertes en droit de l’environnement. Elles ont parlé de quatre formes de justice : écologique, sociale, économique et démocratique.
La juriste Marine Calmet a encouragé Maurice à reconnaître officiellement les droits de la nature, comme l’ont fait d’autres pays. Les lois environnementales mauriciennes doivent être mises à jour, a rappelé Priyal Bunwaree, car elles sont souvent dépassées. Elle a aussi insisté sur l’importance d’agir sur mer, pas seulement sur terre. Plusieurs personnes ont souligné le besoin de transparence, notamment sur l’utilisation des fonds pour le climat.
Le manque de données de base, la mauvaise coordination entre ministères et l’incohérence entre discours et actions ont été vivement critiqués. Le projet Mycélium, lancé par Eco-Sud, veut renforcer les capacités de la société civile pour mieux faire face à ces défis. Il réunit plusieurs ONG qui veulent construire un avenir plus juste, pour les humains comme pour la nature.
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