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Par Cloé L'Aimable
20 septembre 2025 10:19
Peu à peu, ou d’un seul coup, une ou des pensées se sont immiscées dans votre esprit et ont fini par prendre toute la place, vous dictant ce que vous devez faire au quotidien sans que vous puissiez y résister. Il se peut que vous souffriez de trouble.s obsessionnel.s compulsif.s. On vous explique.
Vous sentez-vous continuellement envahi.e par des pensées incontrôlées et répétitives, qui vous traversent l’esprit et dictent vos actions malgré votre désir ou votre volonté d’y mettre fin ? C’est peut-être le signe d’un trouble obsessionnel compulsif, plus connu sous l’acronyme TOC. Ces pensées, bien qu’apparemment inoffensives, peuvent bouleverser le quotidien : la peur de ne pas avoir bien fermé la porte, le besoin impératif de remettre les objets exactement à leur place ou encore de se laver les mains après chaque sortie, entre tellement d’autres. Des gestes qui, pour la plupart, semblent anodins, mais peuvent se transformer en véritables obsessions. Fakira Nabila, psychologue et méta-coach certifiée spécialisée en santé mentale de l’International Institute of Neuro-Semantics, nous aide à mieux comprendre ce trouble complexe.
La peur du jugement

Se retrouver contraint de faire des actions répétitives pour calmer l’anxiété provoquée par des pensées non désirées est un handicap au quotidien. La personne est incapable d’arrêter ces pensées, même si elle sait qu’elles n’ont pas de sens. Elles deviennent alors des obsessions. Selon Fakira Nabila (photo),* «l’obsession correspond à des pensées, images, impulsions et envies répétitives, persistantes, involontaires et indésirées, qui entraînent généralement une forte anxiété»*. Face à cela, surgissent les compulsions : *«La compulsion, quant à elle, est un comportement répétitif ou un acte mental effectué en réponse à une obsession, visant à obtenir un sentiment d’accomplissement, comme un soulagement temporaire.» Avec le temps, obsessions et compulsions forment une boucle difficile à briser, créant une affection chronique. La compulsion devient un mécanisme d’adaptation inadapté : elle apaise brièvement, mais laisse vite place au retour de l’obsession.
Parmi les TOC les plus fréquents, on retrouve ceux liés à la contamination, à la vérification, à l’ordre et la symétrie, aux superstitions, ainsi qu’aux ruminations. D’autres, plus rares, existent également : la scrupulosité, qui pousse à craindre d’être immoral ou pécheur, la jalousie obsessionnelle ou encore l’obsession musicale. Vivre avec un TOC n’est pas évident. La personne peut ressentir une grande détresse psychologique, perdre un temps considérable dans ses routines et voir son quotidien perturbé. Elle est consciente du caractère exagéré ou irrationnel de ses comportements, mais reste incapable de les contrôler. Le TOC se développe généralement de façon progressive et finit par s’ancrer.
Selon la psychologue, les symptômes sont variés et touchent plusieurs dimensions. Il y a d’abord la répétition de comportements impossibles à contrôler, qui entraîne irritation et sentiment d’impuissance. À cela s’ajoutent l’anxiété constante, parfois accompagnée de palpitations ou d’agitation, ainsi qu’une humeur basse persistante, reflet d’une qualité de vie diminuée. L’isolement social est fréquent, la peur du jugement poussant souvent les personnes concernées à se replier sur elles-mêmes. Leur estime de soi en souffre, renforçant un sentiment de culpabilité, de honte, voire d’aversion envers elles-mêmes.
«Le TOC peut devenir véritablement handicapant et nécessite une prise en charge lorsqu’une personne reste coincée dans un comportement répétitif pendant des heures, tout en sachant que c’est irrationnel», précise la psychologue. Ce trouble n’affecte pas seulement le quotidien, mais aussi l’identité profonde et les relations personnelles. Beaucoup finissent par se définir à travers leur trouble, au point de perdre le sentiment d’être elles-mêmes.
Fakira Nabila rappelle l’importance d’adopter une attitude bienveillante face à ceux qui souffrent de cette pathologie : «Au lieu de harceler ou critiquer la personne pour qu’elle change, il faut lui offrir un soutien empreint de compassion et de compréhension.» Les jugements négatifs ne font qu’aggraver la souffrance, tandis qu’une approche respectueuse peut réellement aider à mieux vivre avec la maladie. Et, bien évidemment, si ce trouble s’avère vraiment handicapant au quotidien et que vous n’en pouvez plus, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé mentale.
Astuces pour soulager efficacement les crampes musculaires

À la jambe, aux mollets, dans les bras… Les crampes peuvent surgir à tout moment et gâcher aussi bien une bonne nuit de sommeil qu’une séance de sport. Cette douleur soudaine et fulgurante, qui rend le muscle dur comme de la pierre, a la fâcheuse tendance à frapper sans prévenir. Heureusement, il existe des gestes simples pour les faire passer plus rapidement.
Le premier réflexe à adopter est d’arrêter immédiatement l’activité en cours. Étirez doucement le muscle contracté, massez-le, puis appliquez du chaud afin de favoriser la détente. Si possible, levez-vous et posez le pied de la jambe douloureuse bien à plat sur le sol pour mieux étirer la zone. Une fois la crampe apaisée, prenez le temps de vous réhydrater avec de l’eau ou, idéalement, avec des boissons riches en électrolytes. Les crampes nocturnes, fréquentes notamment chez les personnes âgées et les femmes enceintes, nécessitent aussi quelques gestes simples : se lever, marcher quelques instants et s’étirer peuvent suffire pour retrouver un confort musculaire. Sans oublier, bien sûr, l’hydratation. Mais attention, l’hydratation seule ne règle pas toujours le problème ! Dans le cadre d’une alimentation saine et variée, un apport en magnésium peut s’avérer précieux. En effet, une carence en ce minéral est souvent associée à la survenue des crampes.
De plus, pour prévenir les crampes, il est essentiel de bien s’échauffer avant toute activité physique et de pratiquer des étirements après l’effort. Ces gestes simples favorisent la souplesse musculaire et réduisent les risques de contractions soudaines. Il est également conseillé de limiter la consommation excessive d’alcool et de caféine, car ces substances favorisent la déshydratation, souvent responsable de l’apparition des crampes.
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