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2 août 2025 13:49
Le 18 octobre prochain, Sacha Espitalier-Noël participera à l’Ironman de Cascais, au Portugal. Un défi physique exceptionnel qu’il vivra au nom de la bonne cause. En s’associant à CP Family, il transforme son exploit sportif en un geste de cœur afin d’offrir une meilleure qualité de vie à Hashim, un enfant de 3 ans atteint de paralysie cérébrale.
3,8 kilomètres de natation, 180 km de cyclisme et 42,2 km de course à pied. Un vrai marathon pour les durs à cuire, les fanas de sport d’endurance, ceux qui carburent à l’adrénaline des challenges de haut niveau. Pour les connaisseurs, on parle là de deux boucles de 90 km et de dénivelé 1400mD+ pour le vélo sur route et de 42 195 km pour la course avec trois boucles de 14,065km avec un dénivelé de 325mD+.
L’Ironman de Cascais, au Portugal, qui aura lieu cette année le 18 octobre, est un rendez-vous immanquable pour les férus de sport extrême, ceux qui n’ont pas peur de repousser leurs limites physiques et mentales. Passage obligé pour les passionnés de triathlon, il s’agit d’une épreuve où seuls les plus déterminés franchissent la ligne d’arrivée. Cette année, un Mauricien relèvera le défi ; Sacha Espitalier-Noël s’élancera sur ce parcours d’exception avec un objectif qui va bien au-delà de la performance sportive. Son Ironman, il le fera au nom d’une bonne cause.
Pour donner une dimension encore plus profonde à cette épreuve, le jeune sportif a choisi de s’associer à la CP Family, une association créée par Sarah Bathfield pour les personnes atteintes de paralysie cérébrale et leurs familles. S’il a choisi cette association, c’est pour deux raisons. La première, c’est une cause qui le touche profondément, dit-il. «Sarah Bathfield, qui dirige CP Family, est ma cousine, et avec sa fille atteinte de paralysie cérébrale, je constate tout ce que cela requiert au quotidien comme courage et détermination pour améliorer la qualité de vie de cet enfant. Je me suis donc tout naturellement approché de Sarah, quand j’ai commencé la réflexion préalable à la mise en œuvre de ce défi. Sarah m’a alors partagé l’histoire émouvante d’un enfant en particulier, qui n’a pas encore la chaise adaptée à son handicap et à sa morphologie.»

Et puis, Sacha Espitalier-Noël a été inspiré par Pascal Ducray qui a réalisé plusieurs défis sportifs au nom de la bonne cause. «Avec l’Ironman de Perth en Australie, Pascal avait financé l’équipement de compétition du para-athlète Roberto Michel. Puis l’an dernier, avec la traversée de Gibraltar à la nage, Pascal a levé 474 250 MUR pour quatre enfants, Alexandre, Lucas, Yeshnee et Abigaël, atteints de paralysie cérébrale de l’association CP Family, qui avaient besoin d’équipements pour mieux vivre au quotidien, notamment grâce à de nouvelles chaises adaptées à leur handicap.»
À travers cette campagne, l’objectif était, pour lui, de lever suffisamment de fonds pour financer un fauteuil spécialisé pour Hashim, 3 ans, atteint de paralysie cérébrale et bénéficiaire de l’ONG. Un défi et une cause qui ont profondément touché le cœur des Mauriciens puisqu’ils ont été nombreux à répondre présent à la collecte mise en place sur la plateforme digitale smallstepmatters.org. Grâce à cet incroyable élan de générosité, et avant même son départ pour le Portugal, la somme requise pour l’achat du fauteuil du petit Hashim a été entièrement récoltée. Une bonne nouvelle qui donne un tout nouveau sens à son aventure sportive. «Je ressens beaucoup d’émotion. J’ai été touché de voir à quel point les gens se sont mobilisés rapidement. Ça m’a vraiment confirmé que ce projet allait au-delà de moi-même. Je me sens plus léger, mais aussi encore plus motivé. Maintenant, je cours avec le cœur, pour remercier tous ceux qui ont contribué et qui m’ont aidé à réaliser ce projet», confie Sacha Espitalier-Noël.
Un engagement humain
Car oui, c’est pour lui la plus belle des motivations. Son Ironman sera porté par un message d’amour et d’espoir. «Maintenant, c’est une course de gratitude. Chaque kilomètre sera un remerciement pour ceux qui ont cru au projet. C’est un exemple concret que chacun peut faire quelque chose à son échelle. Avec un peu d’effort et beaucoup de sincérité et de détermination, on peut vraiment changer une vie. À travers cette campagne, je voulais aussi aider à sensibiliser davantage de personnes à la paralysie cérébrale et aux réalités vécues par les familles. Beaucoup de gens m’ont écrit pour en savoir plus, pour découvrir l’histoire du petit garçon de 3 ans. Et c’est déjà une belle victoire.» Plus que jamais motivé à aller jusqu’au bout de son aventure, Sacha Espitalier-Noël aborde la dernière ligne droite de sa préparation avec détermination. Porté par cet élan solidaire, il puise une force supplémentaire dans le soutien reçu de toutes parts. «L’Ironman de Cascais, qui se déroule près de Lisbonne au Portugal, est une course reconnue et très exigeante. Le dénivelé sur la partie vélo représente un vrai challenge. Je me suis fixé l’objectif personnel de me classer dans les premiers 30% des compétiteurs. Ce qui correspond à boucler l’épreuve en moins de 11 heures, si possible. Je voudrais repousser au maximum mes capacités physiques et mentales, alors je me prépare intensément. J’ai un coach et un programme d’entraînement bien établi. Je surveille ma nutrition de près.»
Pour Sacha Espitalier-Noël, le sport peut définitivement être un outil de solidarité et c’est ce qui donne tout un sens à son engagement. «C’est un défi personnel, physique et mental. C’est aussi une façon de me dépasser et de donner du sens à mon entraînement. Je voulais que ce défi serve à quelque chose de plus grand que moi, aller au bout, avec le sentiment d’avoir fait quelque chose d’utile et aider concrètement une famille à travers mon sport. Pour moi, c’était une évidence.» Des mots qui transcrivent que plus qu’un défi sportif, son Ironman est un geste qui vient avant tout du cœur.
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