Boxe - Qualification olympique : l’espoir demeure

À Dakar, Richarno Colin est passé tout près de la qualification en -63.5kg après un beau parcours. Sa défaite en finale contre l’Algérien Ait Bekka Jugurtha, le même qui l’a battu en finale des championnats d’Afrique cette année, l’a momentanément privé de sa quête et aussi de rentrer dans l’histoire pour devenir le seul boxeur africain à avoir participé à quatre reprises aux JO. Le pugiliste d’Henrietta a déjà les Jeux de Beijing 2008, Londres 2012 et Tokyo 2020 au compteur.

Les places étaient chères dans la capitale sénégalaise. Seul le vainqueur par catégorie avait son billet pour Paris. De plus, on dénombre plusieurs boxeurs professionnels parmi les participants.

Ce qui a rehaussé encore plus le niveau de l’échéance et entraîné par mal de surprise.

Pas de chance, également, pour Merven Clair en -71kg. Le Mauricien s’est incliné dès le premier tour de la compétition, malgré toute sa détermination et le sentiment d’avoir remporté son combat. Cependant, les officiels devaient accorder la victoire à son adversaire, en l’occurrence le Sud-Africain Simnikiwe Bongco.

En dépit de ce revers, rien n’est perdu pour les deux pugilistes, de même que pour ceux qui n’étaient pas du voyage. Il faudra retenter sa chance l’année prochaine avec probablement une plus grosse équipe. 

Au Sénégal, la compétition était ouverte au pays africains, les prochains TQO seront de classe mondiale.

Des boxeurs viendront des quatre coins de la planète tenter leurs chances.

La concurrence sera encore plus rude et le niveau plus relevé.

L’échéance italienne se déroulera du 29 février au 12 mars dans la ville de Busto Arsizio et celle de la Thaïlande du 23 mai au 3 juin à Bangkok.

Il existe une autre possibilité que Richarno Colin ne passe pas par les épreuves qualificatives si le Comité international olympique (CIO) revoit le quota de boxeurs qualifiés pour le continent africain. Le nombre de pugilistes venant du continent noir a été revu à la baisse en marge des JO de 2024, contrairement à 2020 au Japon.

Dans cette optique, la Confédération africaine de boxe a sollicité Mustapha Berraf, président de l’Association des Comités nationaux olympiques africains (ACNOA) et membre du CIO, afin d’intercéder auprès de l’instance internationale pour une révision à la hausse du nombre de boxeurs africains.