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Haltérophilie | Championnats d’Afrique 2017 : Le sport au service du tourisme

31 mai 2016

Championnats d’Afrique 2017 : Le sport au service du tourisme

La Mauritius Amateur Weightlifters & Powerlifters Association(MAWPA) a obtenu l’organisation des championnats d’Afrique Seniors de 2017 lors de l’Assemblé générale de la confédération africaine d’haltérophilie, le 9 mai dernier, à Yaoundé au Cameroun. C’est la première fois que Maurice accueillera la grand-messe du continent noir dans cette discipline.

 

Une première pour le pays, mais aussi un défi de taille, puisque, jamais auparavant, la fédération d’haltérophilie n’a abrité une manifestation de cette envergure. Avec une vingtaine de pays attendus, les responsables de l’organisation seront mis à rude épreuve.

 

«Ce sera une première pour le pays et notre vœux le plus cher est de faire de ce rendez-vous un véritable succès et de montrer tout le potentiel de Maurice en matière organisationnelle. Nous allons bientôt mettre en place un comité organisateur et comme ce sera une première pour nous, nous allons faire appel à nos différents partenaires, ainsi que les autres fédérations sportives, pour nous aider et conseiller dans la tenue de cette manifestation», lance Poorun Bhollah, le président de la MAWPA.

 

Pour faire de ces Championnats d’Afrique une échéance grandiose, la fédération compte, également, jouer sur le charme du pays comme destination touristique pour attirer un plus grand nombre de participants. D’ailleurs, c’est la réputation de Maurice, ainsi que son accessibilité via les voies aériennes, qui a grandement contribué à faire pencher la balance en   notre faveur lors de l’attribution de cette compétition.

 

«Nous étions en compétition avec l’Égypte, mais au final c’est notre candidature qui a été retenue. Lors de notre exposé, nous avons longuement mis l’accent sur notre aspect touristique, la nourriture, les facilités d’hébergements, le transport aérien et aussi le site de la compétition. Il faut dire que nous sommes le seul pays du continent qui possède un gymnase d’haltérophilie», souligne l’homme fort de la fédération.

 

En vantant les charmes du pays, les organisateurs souhaitent que cette compétition apporte un plus au marché touristique. Pour ce faire, ils comptent inclure une journée de repos, dans le programme de la compétition, afin de permettre aux délégations présentes de visiter le pays.

 

«Lors de plusieurs tournois, nous avons remarqué qu’il y a des délégations qui repartent tout juste après la compétition. Ce que nous allons faire est, au lieu d’étendre ces championnats sur six ou sept jours, nous allons ramener le programme sur cinq jours, mais avec une journée de repos au milieu. Ainsi, nous allons profiter de ce moment libre pour faire visiter le pays aux équipes présentes»,explique Poorun Bhollah.

 

Pour mener à bien ce projet, le dirigeant mauricien va approcher les acteurs du secteur touristique pour avoir leur soutien. En mettant l’emphase sur l’aspect touristique, la MAWPA souhaite faire de Maurice une destination privilégiée, au sein de la Confédération africaine, et, par la même occasion, dégager de nouvelles collaborations avec plusieurs pays. Il faut dire aussi que la fédération souhaite par la même occasion dégager de nouvelles perspectives pour le pays tant sur le plan sportif qu’économique.

 

Les championnats d’Afrique de 2017 sont programmés pour le mois d’août à Maurice.

 

Paroles à...

 

Shalinee Valaydon

 

«C’est quelque chose de très positif pour haltérophilie mauricienne, car je pense qu’on a le potentiel au niveau matériel et en matière d’infrastructure avec une belle salle de compétition. Jamais Maurice n’a organisé les championnats d’Afrique et cet événement sera de plus une étape très importante pour nous les athlètes avant les Jeux des îles 2019. C’est un honneur pour nous et j’espère qu’on aura une bonne préparation pour cette compétition. Personnellement, ça me fait vraiment plaisir de concourir à Maurice d’autant que je n’ai jamais participé à une compétition internationale dans mon pays. Je pense que si on a le soutien nécessaire il n’y a pas de doute que ce sera un succès pour nous et pour le pays».

 

Emmanuella Lent-Labonne

 

«J’ai été très heureuse quand on nous a annoncé la nouvelle, car jamais auparavant Maurice n’a organisé de championnats d’Afrique. En tant qu’ancienne membre de l’équipe, je souhaite bien participer à une compétition de cette envergure sur le sol mauricien avant de mettre fin à ma carrière. J’ai connu ce que cela fait quand son pays accueille les Jeux des îles comme en 2003. Et voir le tournoi continental se dérouler à Maurice est un de mes souhaits. Je pense que ce sera une bonne chose pour nous. Souvent quand on est en compétition à l’étranger, les autres participants nous demandent toujours des informations sur Maurice étant donné qu’ils ne connaissent pas le pays. Maintenant ils auront l’occasion de le découvrir. En plus, quand  ils ont découvert que nous avons un gymnase qui est sans doute le meilleur du continent, ils ont été plus que ravis à vouloir faire le saut à Maurice».  

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