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La Réunion menace de ne plus participer aux JIOI : Le « Rexit » inquiète-il les dirigeants mauriciens ?

1 mai 2017

Indiren Ramsammy et Raj Gaya pensent que les Réunionnais vont revenir à de meilleurs sentiments.

La présence des athlètes kréopolitains aux Jeux des îles a souvent fait débat dans le passé. La participation de ces derniers qui évoluent en métropole a toujours été perçue comme un avantage certain dont bénéficie la délégation réunionnaise notamment dans sa quête de médailles d’or. Conscients de ce facteur, certains dirigeants des fédérations sportives mauriciennes sont d’avis qu’il est grand temps de résoudre ce problème en trouvant un juste milieu pour éviter toutes situations de crise. 

 

Du côté de l’Association mauricienne de Badminton, Raj Gaya, le vice-président trouve que l’absence des Réunionnais aura un impact sur le déroulement des Jeux. Selon lui,  Maurice a besoin de la présence réunionnaise et vice-versa car sinon cela va certainement peser sur l’ambiance et la qualité des compétitions. Néanmoins, il affirme qu’il faut que cette affaire soit réglée une bonne fois pour toutes à travers des discussions et le bon sens de tous les pays membres doit primer pour le plus grand bien des sportifs de la région. 

 

« Il est vrai que La Réunion a toujours fait appel à ses athlètes de haut niveau car quand on parle des JIOI, il y a aussi l’attente des résultats. Maintenant, nous devons prendre en compte aussi que les Réunionnais ont le passeport français (européen). Mais il ne faut pas non plus que nous nous retrouvons face une équipe de France. Je pense plutôt qu’il est bon de trouver un équilibre dans les lois régissant la participation et des garde-fous pour éviter de telles situations à l’avenir», avance Raj Gaya.  

 

Même son de cloche du côté de l’Association mauricienne de Boxe. Indiren Ramsammy, le président, pense que l’absence de la Réunion ou d’un pays aux JIOI ne passera pas inaperçue. «La Réunion c’est une grosse équipe et si elle ne participe pas aux Jeux, son absence se fera certainement sentir. Cependant je pense que quand on parle des Jeux des îles on parle des autres habitants des îles, mais ce serait bien de résoudre ce dilemme et de trouver un pied d’égalité pour tout le monde afin que les JIOI se déroulent dans la transparence et sans ambiguïté. A la fédération nous avons repris nos échanges avec l’île Sœur et il y a beaucoup de travail qui se fait en accord entre nos deux instances. Ce serait dommage de ne pas les voir en 2019», postule le dirigeant mauricien.

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