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Un père demande une enquête sur une cicatrice suspecte à la tête de son fils

16 juin 2025

Un employé de la Central Water Authority (CWA) souhaite que la police fasse la lumière sur l’état de santé préoccupant de son fils. Cet homme de 32 ans, habitant Villebague, a consigné une plainte pour négligence médicale présumée au poste de police de Pamplemousses à cet effet, le 8 juin.

Selon les faits rapportés, son épouse, âgée de 23 ans, a subi une césarienne d’urgence à l’hôpital de Pamplemousses le 30 novembre 2022. L’intervention aurait été pratiquée par deux spécialistes dont il cite les noms dans sa déposition. À la suite de l’opération, le couple a accueilli un petit garçon.

Cependant, peu après la naissance, une cicatrice visible a été constatée sur la tête du nourrisson. Alertés, les parents se sont adressés aux médecins traitants qui auraient assuré que cette marque était normale et ne nécessitait aucun traitement. Or, au fil du temps, la cicatrice s’est allongée et agrandie.

Les parents ont aussi observé des retards inquiétants dans le développement de leur fils, notamment en ce qui concerne la parole et la marche. Ils ont sollicité une nouvelle consultation, cette fois auprès d’une chirurgienne plasticienne pédiatrique spécialisée à l’hôpital ENT, le 12 mai 2025.

Cette dernière leur a alors fait comprendre que cette marque n’était pas normale et ne pouvait pas être attribuée à une naissance prématurée, mais qu’elle semblait être la conséquence d’un traumatisme. Un dermatologue exerçant dans le privé leur a confirmé ce diagnostic deux jours plus tard.

Après avoir pris connaissance de tous ces avis médicaux, le jeune père de famille estime que son fils aurait été victime d’une négligence médicale. Il est aussi d’avis que le traumatisme causé à son fils à sa naissance serait la raison de son retard de développement cérébral.

En sus de sa plainte à la police, le jeune père a également adressé une lettre au bureau du Premier ministre et au bureau du Directeur des poursuites publiques. Il a remis des copies des certificats médicaux à la police pour l’enquête. La Santé n’a pas souhaité faire de commentaire en raison des différentes enquêtes en cours.

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