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16 novembre 2025 01:24
Les corps sans vie de Scott Waldron, 49 ans, et de son épouse Padmini Waldron, née Coopamah, une Mauricienne de 47 ans, ont été retrouvés à leur domicile le 1er novembre 2025, par la police de DeLand en Floride, aux États-Unis. L’enquête policière a rapidement conclu à un meurtre-suicide : Scott, agent de probation, aurait abattu sa femme avec son arme de service avant de se donner la mort. Ils étaient mariés depuis 12 ans. Ce terrible drame a suscité une forte émotion, notamment à Maurice. La famille de la défunte a reçu de nombreux hommages sur les réseaux sociaux.
Un tragique événement secoue la communauté de DeLand, en Floride, aux États-Unis, depuis le début de ce mois. Le 1er novembre, vers 11h06, des policiers ont été dépêchés au domicile d’un couple, Scott Waldron, 49 ans, et son épouse Padmini Waldron, née Coopamah (Photo), 47 ans, d’origine mauricienne, après un appel signalant un «arrêt cardiaque». À leur arrivée sur place, les policiers ont découvert les deux conjoints inanimés à l’intérieur de la maison. Les secours n’ont pu que constater leur décès. La scène a été immédiatement bouclée et confiée à la Criminal Investigation Division du DeLand Police Department. Dans les jours qui ont suivi, plusieurs médias locaux ont relayé l’affaire en évoquant un double décès suspect.
Les autorités, tout en confirmant l’identité des victimes, se sont montrées prudentes au départ, indiquant seulement qu’une enquête approfondie était en cours afin d’établir les circonstances exactes du drame. Le 5 novembre, la police locale a finalement publié ses premières conclusions : il s’agit d’un meurtre-suicide. Selon les enquêteurs, Scott Waldron, agent de probation, aurait abattu son épouse avec son arme de service, un Glock réglementaire, avant de retourner l’arme contre lui. Aucun élément ne laisse supposer l’intervention d’une tierce personne. Le couple était marié depuis une douzaine d’années.
La nouvelle a suscité une vive émotion dans la région, puis s’est rapidement propagée à l’échelle nationale et internationale. À Maurice, les médias ont relaté le drame en début de semaine en soulignant les origines mauriciennes de Padmini Waldron, née Coopamah. Sur les réseaux sociaux, de nombreux hommages lui ont été rendus par des membres de sa familles, ses collègues, ses étudiants et autres connaissances en Amérique et aussi la communauté mauricienne ici et ailleurs, notamment ses amis de collège ou d’université dans l'île. Sa famille a également créé une page spéciale et un site internet pour honorer sa mémoire. «C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès de Padmini Devi Coopamah, également connue sous le nom de Padmini Waldron, dont la vie s’est tragiquement interrompue, laissant un vide immense dans le cœur de tous ceux qui l’aimaient. Padmini a rejoint la demeure sacrée du Dieu Shiva, et son âme poursuit désormais sa route vers la lumière et la libération, guidée par Sa grâce divine», écrit un membre de sa famille.
Selon cette personne toujours, Padmini était une femme accomplie, passionnée, dotée d’un grand sens de l’humour et d’un amour sincère pour les chiens, le jardinage et la bonne cuisine. Elle vivait pleinement, avec enthousiasme et espoir. Bienveillante, sincère et compatissante, elle apportait chaleur et réconfort à tous ceux qu’elle rencontrait. Son sourire lumineux, sa gentillesse et sa force intérieure laissaient une empreinte inoubliable. «Sa mémoire continue de briller dans le cœur de ceux qui l’ont aimée et respectée», précise un des proches de Padmini Padmini Devi Coopamah sur la page des hommages tout en soulignant que les rites funéraires ont eu lieu dans l’intimité familiale.
Cette femme très appréciée laisse derrière elle un vide immense et des souvenirs empreints d’amour, de bienveillance et de lumière. Femme de cœur et d’esprit, elle a marqué tous ceux qui ont croisé son chemin par sa gentillesse, sa générosité et son intelligence lumineuse. Son parcours, riche et inspirant, a été guidé par la passion du savoir, l’amour des autres et une foi profonde. Professeure dévouée, elle a formé, encouragé et inspiré des générations d’étudiants, qu’elle accompagnait avec patience et sincérité. Ses collègues la décrivent comme une force tranquille, toujours prête à aider, à innover et à tendre la main sans jamais chercher la reconnaissance.
Padmini était amoureuse de la vie, des animaux et de la nature. Elle trouvait la joie dans les choses simples : le rire d’un ami, la tendresse d’un chien, la beauté d’un jardin fleuri. Cette ancienne étudiante du Queen Elizabeth College portait en elle une lumière rare, celle de ceux qui rendent le monde meilleur simplement par leur présence. Pour ses amis d’enfance, elle restera cette âme joyeuse, vive et généreuse, toujours tournée vers les autres. Pour ses collègues et étudiants aux États-Unis, une mentor inspirante.
Pour sa famille, un être précieux, irremplaçable, dont la douceur et la force continueront de rayonner. «Sa lumière, elle, ne s’éteindra jamais. Elle brillera dans la mémoire de tous ceux qui l’ont aimée comme un rappel éternel de la beauté, du courage et de la compassion d’une vie vécue avec amour», confie un membre de la famille, dévasté après cet horrible drame.
En juin dernier, le frère de Padmini est décédé, plongeant la famille dans une effroyable tristesse. Ce nouveau drame est venu alourdir leur peine d’une manière inimaginable. Aujourd'hui, toute une famille essaie de rester debout face à l'adversité en honorant ces deux êtres très appréciés qui demeurent dans des cœurs à jamais.
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