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Brinda Chiniah Bungaroo : d’amour et de cuisine

24 octobre 2016

Dans ses mots, des notes de gourmandise. Des accords de saveurs qui enflamment le cœur du gourmand et font chavirer les papilles dans un ailleurs – et un ici, d’ailleurs – où le plaisir tient à une alchimie entre des parfums et des goûts. Un mélange des sens pour inventer et réinventer ses envies. Dans ses mots, il y a aussi des notes d’amour, des bribes de souvenirs et beaucoup de passion. Un peu de son essence, beaucoup de son âme. Depuis quelques mois, Brinda Chiniah Bungaroo distribue ces mots à tout va, en partageant ses recettes de cuisine. Cette blogueuse, qui vit en Angleterre avec son mari, s’est lancée dans cette spicy aventure un peu par hasard. Si son histoire avec les bonnes petites choses à déguster devait s’écrire autrement que dans sa cuisine, ses proches avaient parié, eux, sur un autre projet.

 

Elle raconte :«Mes amis et ma famille me disaient toujours : “pourquoi tu n’ouvres pas un restaurant ?” J’aime tellement cuisiner  pour les gens qu’ils trouvaient que l’idée allait de soi.»Néanmoins, avec son entreprise dans le secteur du health and social care, ça aurait été compliqué, confie-t-elle, de se lancer dans la restauration : «À la place, j’ai décidé de partager ma passion pour la cuisine et j’ai commencé à écrire monblog. Je m’y consacre dès que j’ai un moment de libre. Ça me permet de décompresser.» Pour découvrir ses recettes, il suffit de cliquer sur le lien suivant : http://brindabungaroo.com/.Vous plongerez dans un monde de gourmandise aux accents mauriciens et aux errances gustatives inspirées d’une vie menée en Europe.

 

Voyage de saveurs

 

Du vinday margoz au gulab jamun, en passant par les madeleines parfumées au citron et des scones à la lavande, c’est à un voyage de saveurs que Brinda vous convie : «J’adore voyager. Pas uniquement pour découvrir de beaux endroits, mais aussi pour découvrir de nouvelles cuisines. Sur mon blog, je partage des recettes, mais aussi la raison d’être de certains mets, des histoires et des anecdotes. Je pense que la nourriture permet de rassembler les gens malgré les différences. Comme le répète mon mari en optant pour une citation célèbre : “la nourriture est un langage universel.”»Vous l’aurez compris, entre Brinda et sa passion, il y a des litres et des litres de bons sentiments. Mais aussi de souvenirs aussi beaux qu’un bon bouyon pwason ek bred kreson (recette que vous trouverez sur son site).

 

Brinda se souvient de sa mère faisant des farata : «Elle donnait à ma sœur et à mes frères des morceaux de pâte. Nous nous asseyions à la table de la cuisine et nous en faisions plusieurs formes. C’était un bon moyen pour nous donner envie d’apprendre à cuire à manger et surtout pour nous empêcher de faire des bêtises.»Mais aussi de son père, dont elle salue le courage dans les affaires et les nombreuses qualités. Il avait ouvert un bar – comme on l’entend dans la tradition mauricienne –, explique-t-elle : «Chaque membre de la famille donnait un coup de main.»

 

Dans la cuisine familiale, où Brinda passait son temps – alors que ses frères donnaient un coup de main à leur père dans l’établissement pendant les vacances scolaires –, elle préparait des gajakavec sa maman : «Mais ils partaient très vite. Alors papa s’improvisait chef. Je ne sais pas comment il faisait pour transformer tout ce qu’il touchait en quelque chose de délicieux.»

 

De cette histoire riche, dont elle nous raconte des bribes savoureuses, est née son envie de cuisine, de partage et d’ouverture aux autres. Alors, c’est normal que l’on retrouve, dans ses mots, des notes de gourmandise, d’amour et de passion…

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