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3 août 2014 16:56
Didi ? Ben oui ! Dans les pays d’ivoire et d’ébène ? Pas vraiment. C’est plutôt sous les cocotiers et au soleil. Khaled sera en concert le 9 août, au centre Swami Vivekananda, à Pailles, à 20 heures. L’événement a été rendu possible sur une initiative de Maya Events et de ses nombreux partenaires.
C’est la deuxième fois que le chanteur se produit dans l’île – la première, c’était en 1997, au stade de Rose-Hill. Son message au public mauricien : «Soyez nombreux et ce sera la fête !» N’y a-t-il pas là comme un air d’un de ses derniers tubes, C’est la vie ? Si, si, et l’on risque bien de s’aimer et de danser.
N’oublions pas non plus la belle Aïcha, à qui il demande de l’écouter, de répondre et de ne pas s’en aller. Eh oui, elle est passée à côté de lui, sans un regard, la reine de Saba… N’empêche, le succès était au rendez-vous avec ce titre écrit par Jean-Jacques Goldman et qui a permis à l’artiste de gagner en popularité.
Khaled a fait découvrir la musique raï au grand public, notamment avec le tube Didi, au début des années 90, soit plusieurs années après avoir quitté l’Algérie pour entamer une carrière en France. Et si Aïcha ne l’écoute pas, d’autres l’ont fait, comme Mylène Farmer, avec qui il signe une reprise du tube de Polnareff, La poupée qui fait non, ou encore des réalisateurs pour qui il signera des bandes originales, notamment Bertrand Blier (Un, deux, trois, soleil en 1994) et Rachid Bouchareb (Indigènes en 2006).
Comme ses potes Cheb Mami et Rachid Taha, ou encore Faudel après lui, il a propulsé le raï vers des sommets. Des fruits bien mûrs au goût de miel, que nous allons découvrir le 9 août.
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