Priscille Noël : Danseuse de passion

Rythmes endiablés et envoûtants. Musiques douces et enivrantes. Laissez-vous porter par les notes latines et dessinez un corps à corps musical. C’est à cet instant de bonheur sur la piste de danse que vous invite Priscille Noël. Cette amoureuse des danses, comme la salsa, le merengue ou encore le bachata, a lancé, il y a quelque temps, un concept qui donne envie de bouger : des soirées de danses latines pour les passionnés, mais aussi pour les non-initiés. Le tout, c’est de prendre du plaisir. Et de se dépenser dans une bonne ambiance. Sa prochaine soirée ? Elle aura lieu le 11 avril au Big Willy’s, à Tamarin.

À 38 ans, cette maman d’une demoiselle de 7 ans n’a pas changé de carrière (elle est en charge de la communication et du marketing dans une compagnie privée) pour vivre sa passion. L’idée de chambouler toute sa vie n’est pas au programme (elle élève seule sa petite princesse). Mais elle a décidé d’avancer en faisant quelques pas de danse. Elle a créé sa boîte d’événementiel, Uforia, organise des soirées salsa et donne un coup de pouce aux écoles de danse existantes. Elle aime faire des pirouettes dans ce monde haut en couleur et en émotions.

Un univers qu’elle a découvert il y a 23 ans, lors d’un voyage en Australie. «À l’époque, ça n’existait pas vraiment à Maurice», confie-t-elle. De voyage en voyage, des USA en passant par la France, elle cultive sa passion pour les danses latines et suit des cours dans ces pays : «Des stages de danse express. On peut apprendre pour une heure, pour un jour. C’est sympa.» Puis, il y a quelques années, le phénomène latino touche notre île et Priscille s’enregistre dans une école, fait trois années de danse intensive et libératrice : «À raison de trois fois par semaine.»

Pour elle, il s’agit d’un art. Et Priscille le précise, tout le monde peut s’y mettre. Qu’importe l’âge et la taille : «Je suis une femme normale, j’ai eu un enfant. Je ne suis pas super mince. Mais j’aime danser, ça me fait du bien.» La seule règle, c’est de s’amuser et de se faire du bien ! Et ça fonctionne : «Les gens aiment ce genre de soirées. Surtout qu’il y a des petits cours d’initiation. Alors même si on n’a jamais pratiqué de danses latines, ce n’est pas bien grave.» Il suffit de bouger et de se laisser emporter par les rythmes endiablés et envoûtants.